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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0242

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228 ORDRE DES FUMARIACÉES.

chaque Heur naît à l'aisselle d'une bradée mère, etesl accompagnée de deux
bractées latérales secondaires fertiles. Dans le Platycapnos spicata, les
Fumaria Vaittantii et micranïha, les Corydalis luleà, etc.,l'inflorescence
est une grappe ou un épi. Chaque fleur naît à l'aisselle d'une bradée mère.

Calice. La fléur des Fumarîacées est construite sur le type binaire,
comme celle de la plupart des Papavéracées. Elle est aussi quelquefois
accompagnée de deux bractées latérales fertiles ou stériles; dans les Pla-
tycapnos spicata, cependant, on n'en aperçoit aucune trace. Le calice se
compose également de deux sépales libres jusqu'à la base : l'un est antérieur
cl l'autre postérieur, et, chose remarquable, celte disposition des sépales
s'observe dans toutes les Fumariacées, qu'il y ai! ou non des bractées laté-
rales. Ces deux sépales naissent en même temps.

Corolle. Toujours comme dans les Papavéracées, il y a deux verlicilles
de pétales à la corolle : l'un, alterne avec le calice, apparaît avant l'autre,
qui lui est superposé. Les deux premiers pétales sont latéraux. Dans le
Diclytrà formosa, où l'inllorescencc est une cyme, le pédoncule de la fleur
ne se tord pas; ces deux premiers pétales restent latéraux, et un éperon se
forme à la base de chacun d'eux. Dans les Platycapnos, les Fumaria et les
Conjdalh, où l'inflorescence est une grappe, le pédoncule se tordd'un quart
de circonférence; les deux premiers pétales qui étaient latéraux, deviennent,
par suite, l'un antérieur cl l'autre postérieur, et celui-ci seulement prend un
éperon.

Les deux pétales du vcrtieille interne restent antérieur et postérieur dans
les Diclytra, et deviennent latéraux par suite de la torsion du pédoncule
dans les Fumaria, les Corydalis, etc. Ils s'accroissent et s'élargissent
chacun à leur sommet en une sorte de capuchon qui recouvre pliïs ou moins
complètement les Anthères. Dans YHypecoum procttmbéns, il n'y a pas de
torsion du pédoncule. Les deux premiers pétales ne prennent pas d'éperon ;
mais l'onglet des deux autres produit sur ses côtés deux lames pélaloïdes
qui s'accroissent beaucoup, tandis que le limbe forme aussi une sorte de
capuchon qui enveloppe les anthères.

Androcée. L'androcée commence de la même manière dans toutes les
Fumariacées; ce sont deux bourrelets semi-lunaires opposés et superposés
aux pétales externes. Puis, chacun de ces bourrelets se divise en trois par-
ties inégales : l'une médiane, beaucoup plus grosse, qui est le rudiment de
l'étamine biloculaire, les deux autres latérales, qui sont les rudiments dés
étamines uniloculaires. Dans les Fumaria, les Corydalis, etc., les parties
d'un même bourrelet restent toujours unies cl forment une lame Iricuspide,
portant à son sommet trois anthères, dont une est biloculaire. Dans VHy-
 
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