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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0290

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276 ORDRE DES URT1CÉES.

comme dans la fleur femelle. Deux sont latéraux; deux sont l'un antérieur
et l'autre postérieur. Les deux premiers apparaissent après les seconds sur
le réceptacle. Ces sépales sont libres d'abord et deviennent plus tard à
peine eonnés à leur base. Ils sont sensiblement égaux dans la fleur mâle et
se recouvrent en préfloraison imbriquée, les deux latéraux étant intérieurs ;
dans la fleur femelle, ce sont les deux premiers nés, c'est-à-dire l'anté-
rieur et le postérieur, qui sont d'abord les plus grands ; mais par suite
d'une inégalité dans leur croissance, les latéraux, qui étaient primitivement
plus petits, deviennent égaux, puis plus grands à leur tour, en sorte qu'au
moment de l'antlièsc ce sont les sépales antérieur et postérieur qui sont les
plus petits, quoique dans le bouton ils recouvrent les autres.

Androcéc. Quatre étalonnes superposées aux sépales constituent l'an-
drocée de la fleur mâle des Orties ; ces étamincs sont libres jusqu'à la base
et portées sur un blet élastique; leurs antbèrcs sont introrses, biloculaircs
et s'ouvrent par deux fentes longitudinales. Dans la fleur femelle , je n'ai
jamais aperçu aucune trace d'étamines.

Pistil. Au centre de la fleur mâle des Orties , on trouve entre les éta-
mincs une sorte de coupe , rudiment d'un pistil avorté. Au centre de la
fleur femelle , qui n'a jamais d'étamines , on remarque un pistil composé
d'un ovaire uniloculairc et d'un stigmate cbcvelu. Lorsqu'on suit les pbases
diverses par lesquelles passe ce pistil, on le voit poindre d'abord sur les
côtés du réceptacle, qui est conique, sous l'aspect d'un bourrelet qui, en
grandissant, s'élargit peu à peu à sa base et finit par embrasser l'extrémité
du réceptacle comme dans un sac dont l'ouverture est bordée par le
sommet primitif du bourrelet qui s'est renflé et qui forme un style. Ce bour-
relet est superposé au sépale antérieur. Plus la fleur avance en âge, plus le
sac s'allonge; plus son ouverture supérieure semble devenir étroite, plus
le style se gonfle et se recouvre de papilles stigmaliques , de sorte qu'au
moment de l'antbèse le pistil semble composé d'un ovaire surmonté d'une
immense perruque qui bouche l'ouverture primitive du sac.

Pendant que ces modifications se passent à l'extérieur, d'autres phéno-
mènes ont lieu à l'intérieur. L'extrémité du réceptacle qui est enveloppé
par le sac pistillaire se change en nucelle. 11 se revêt à sa base de deux
enveloppes qui le recouvrent successivement, et au moment de l'anthèse,
si l'on ouvre l'ovaire , on n'y trouve qu'une seule loge contenant un seul
ovule orthotrope et dressé.

PARIETARIA OFFICINALIS.

La Pariétaire (Parietario officinal!s) n'est pas moins commune que les
 
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