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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0296
28'2 OllUKH DES CANNABINÉES.
pistil une sorle de cupule gamosépale qui n'entoure que sa base, (.'es deux
folioles ne naissent pas en même temps; l'une est postérieure et apparaît
avant l'autre, qui est antérieure et superposée à la bractée mère.
Androcée. On ne trouve aucune trace d'étamines dans la fleur femelle
On en compte cinq dans la fleur mâle. Elles sont superposées aux folioles du
périanfhe et apparaissent toutes à la fois. Elles sont introrses, biloculaires et
s'ouvrent par deux fentes longitudinales. Elles n'offrent, du reste, rien de
particulier dans leur développement.
Pistil. On ne trouve également aucune trace de pistil dans la fleur mâle
du Chanvre. Mais, dans la fleur femelle, il se compose de deux styles sur-
montant un ovaire à une seule loge dans laquelle un seul ovule anatrope est
suspendu au haut "de la paroi postérieure. Lorsqu'on le suit dans toutes ses
phases de développement, on observe d'abord, au centre du périanthe, sur le
sommet du mamelon réceptaculaire, deux petits bourrelets dont l'un est an-
térieur et superposé à la bractée mère, et dont l'autre est postérieur. Le pre-
mier naît avant le second. Complètement libres à l'origine, ces deux bour-
relets qui s'allongent pour former les styles, deviennent promptement
connés à leur base. D'un autre côté, au pied de chacun d'eux, on remarque
bientôt une petite fossette. Si les fossettes devenaient toutes deux plus pro-
fondes, on aurait un pistil tout à fait semblable à celui des Trémandrées, et
l'ovaire serait bilocuïaire. Mais une seule de ces fossettes devient plus pro-
fonde : c'est celle qui est au pied du bourrelet antérieur ; l'autre, qui est au
pied du bourrelet postérieur, avorte ; il en résulte que l'ovaire, au lieu de
deux loges, n'en,présente plus qu'une.
Lorsqu'il y a deux loges à l'ovaire, comme dans les Polygalées , chaque
loge a pour paroi extérieure la feuille earpellaire et pour paroi intérieure la
cloison qui sépare les deux loges et qui n'est que l'extrémité de l'axe contre
lequel les deux feuilles carpcllaircs sont appliquées. Qu'une de ces deux
loges avorte, comme dans les Cannabinées, cet avortement ne peut, avoir et
n'a, en effet, aucune influence sur celle qui se développe. La seule diffé-
rence entre les Cannabinées et les Trémandrées, c'est donc que, tandis que
dans les Trémandrées les deux feuilles carpcllaircs que porte Taxe récepta-
culaire sont toutes deux appliquées sur ses côtés et forment deux loges à
l'ovaire, dans les Cannabinées, de ces deux feuilles carpcllaircs l'une est
appliquée sur l'un de ses côtés et forme une loge à l'ovaire, et l'autre est
insérée au sommet et ne forme point de loge. Ceci bien compris, il est
facile de se rendre compte, dans les Cannabinées, des positions diverses
qu'occupe l'ovule selon l'âge , sur la paroi interne et axile de l'ovaire.
Lorsqu'on effet cet ovule apparaît, la loge est peu profonde et il en remplit
pistil une sorle de cupule gamosépale qui n'entoure que sa base, (.'es deux
folioles ne naissent pas en même temps; l'une est postérieure et apparaît
avant l'autre, qui est antérieure et superposée à la bractée mère.
Androcée. On ne trouve aucune trace d'étamines dans la fleur femelle
On en compte cinq dans la fleur mâle. Elles sont superposées aux folioles du
périanfhe et apparaissent toutes à la fois. Elles sont introrses, biloculaires et
s'ouvrent par deux fentes longitudinales. Elles n'offrent, du reste, rien de
particulier dans leur développement.
Pistil. On ne trouve également aucune trace de pistil dans la fleur mâle
du Chanvre. Mais, dans la fleur femelle, il se compose de deux styles sur-
montant un ovaire à une seule loge dans laquelle un seul ovule anatrope est
suspendu au haut "de la paroi postérieure. Lorsqu'on le suit dans toutes ses
phases de développement, on observe d'abord, au centre du périanthe, sur le
sommet du mamelon réceptaculaire, deux petits bourrelets dont l'un est an-
térieur et superposé à la bractée mère, et dont l'autre est postérieur. Le pre-
mier naît avant le second. Complètement libres à l'origine, ces deux bour-
relets qui s'allongent pour former les styles, deviennent promptement
connés à leur base. D'un autre côté, au pied de chacun d'eux, on remarque
bientôt une petite fossette. Si les fossettes devenaient toutes deux plus pro-
fondes, on aurait un pistil tout à fait semblable à celui des Trémandrées, et
l'ovaire serait bilocuïaire. Mais une seule de ces fossettes devient plus pro-
fonde : c'est celle qui est au pied du bourrelet antérieur ; l'autre, qui est au
pied du bourrelet postérieur, avorte ; il en résulte que l'ovaire, au lieu de
deux loges, n'en,présente plus qu'une.
Lorsqu'il y a deux loges à l'ovaire, comme dans les Polygalées , chaque
loge a pour paroi extérieure la feuille earpellaire et pour paroi intérieure la
cloison qui sépare les deux loges et qui n'est que l'extrémité de l'axe contre
lequel les deux feuilles carpcllaircs sont appliquées. Qu'une de ces deux
loges avorte, comme dans les Cannabinées, cet avortement ne peut, avoir et
n'a, en effet, aucune influence sur celle qui se développe. La seule diffé-
rence entre les Cannabinées et les Trémandrées, c'est donc que, tandis que
dans les Trémandrées les deux feuilles carpcllaircs que porte Taxe récepta-
culaire sont toutes deux appliquées sur ses côtés et forment deux loges à
l'ovaire, dans les Cannabinées, de ces deux feuilles carpcllaircs l'une est
appliquée sur l'un de ses côtés et forme une loge à l'ovaire, et l'autre est
insérée au sommet et ne forme point de loge. Ceci bien compris, il est
facile de se rendre compte, dans les Cannabinées, des positions diverses
qu'occupe l'ovule selon l'âge , sur la paroi interne et axile de l'ovaire.
Lorsqu'on effet cet ovule apparaît, la loge est peu profonde et il en remplit