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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0332

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318 OIIDRE DES AMARANTH ÂGÉES.

j'expliquais ainsi l'existence habituelle, dans les fleurs pentatnères, de deux
sépales superposés à la bradée. Seulement, si le sépale antérieur qui se
dédouble ainsi appartient à la paire intérieure, il y a trois grands sépales et
deux petits ; s'il appartient à la paire supérieure, il y a deux grands sépales
et trois petits. Or, dans le Celosia margaritacea, le sépale antérieur appar-
tient à la première paire de sépales, et il ne se dédouble pas. C'est un des
sépales latéraux appartenant à la seconde paire qui se dédouble. Voilà pour-
quoi il y a trois petits sépales et deux grands.

Corolle et androcée. 11 n'y a aucune trace de corolle dans les Celosia,
comme, du reste, dans toutes les Amaranthacées. Les étamines sont au
nombre de cinq et superposées aux sépales. Elles naissent toutes à la fois, et
libres à l'origine, elles deviennent plus tard connées à leur base, la portion
du réceptacle sur lequel elles s'insèrent se soulevant dans tout son pourtour
pour former une sorte de cupule sur le bord de laquelle on remarque bientôt
cinq pointes alternes avec les étamines. Les anthères sont introrscs,bilocu-
laircs et s'ouvrent lors de la déhisccncc, par deux fentes longitudinales.

Pistil. Trois mamelons carpcllaires superposés aux trois sépales 1, 2 et 3,
constituent à l'origine tout le pistil. Libres d'abord, ils deviennent promp-
tement connés et entourent l'extrémité du réceptacle d'une sorte de sac dont
le bord porte trois crénelures. Ce sac grandit beaucoup, se gonllecn ovaire
à sa partie inférieure, s'effile ensuite en un tube allongé formant le style,
et son ouverture, qui se trouve au sommet de ce tube, se couvre de
papilles et devient le stigmate.

Tandis que ce sac s'allonge et se divise ainsi à l'extérieur en trois par-
ties, on remarque à l'intérieur que l'extrémité du réceptacle s'accroît aussi
et forme une sorte de colonne centrale sur le sommet de laquelle apparais-
sent des ovulcsquisc revêtent successivement de deux enveloppes et devien-
nent campulilropcs. Trois se montrent d'abord sur ce sommet ; d'autres se
montrent ensuite et au-dessous des premiers, en sorte que sur cette colonne
centrale, qui n'est autre chose qu'un placenta central, les ovules apparais-
sent comme dans les Primulacées, de haut en bas.

Ces ovules sont portés sur un funicule qui, d'abord étroit, s'élargit
plus tard beaucoup, se colore de teintes brillantes, et persiste sur le récep-
tacle lorsque les ovules, devenus grands, tombent.

Disque. Lorsque le pistil se gonfle en ovaire à sa partie inférieure, la por-
tion du réceptacle sur laquelle il est inséré se rétrécit et forme comme un
pied à ce pistil. C'est à ce moment qu'autour de ce pied, on voit poindre un
léger bourrelet qui grandit rapidement, prend l'aspect d'une cupule cré^
nelee, et devient un disque glanduleux.
 
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