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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0359
DRYMARIA Dl YARICATA. - SCLERANTHUS ANNUGS. o/|5
me borne ici à exposer les développements successifs des trois autres
types , en prenant pour exemples le Dry maria divaricata , le Scleranllnts
annvus et VJllecebrurn verïicillatum.
DRYMARIA DIVARICATA.
Les Drymaria ressemblent beaucoup plus aux Stellaria par l'organisation
de leur fleur qu'aux Illecebrum et aux Scleranthus, et. j'ai toujours été sur-
pris qu'on les ail placés dans l'ordre des Paronychiées. Le calice, en effet,
se compose de cinq sépales qui apparaissent successivement dans l'ordre
quinconcial. Cinq pétales naissent ensuite ; ils sont alternes avec les sépales,
et dans le bouton ils se disposent en préfloraison convolulive. Ils se déve-
loppent peu d'abord et paraissent bientôt plus petits que les étamines , en
sorte qu'à un certain âge on serait porté à croire qu'ils sont nés après elles ;
plus tard, ils croissent rapidement, et dans leur croissance ils s'écbancrent
à leur sommet, absolument comme les pétales des Stellaria, c'est-à-dire
par un développement moindre sur la ligne médiane que sur les côtés. Les
élamines sont au nombre de cinq ; elles alternent avec les pétales et sont
plus tard légèrement réunies à leur base par une sorte de bourrelet annu-
laire. Le pistil se compose d'un ovaire primitivement Iriloculaire et renfer-
mant un grand nombre d'ovules , d'un style et de trois branches stigma-
tiques. Lorsqu'on suit ses diverses évolutions, ou remarque qu'il se forme
exactement comme le pistil des Ceraslium, à cette différence près qu'il n'y
a primitivement que trois feuilles earpcllaires au lieu de cinq. Les ovules
naissent, en grand nombre dans chacune de ces loges sur l'axe central contre
lequel sont appliquées les feuilles earpcllaires; ils sont sur deux rangs et
apparaissent du sommet à la base ; ils sont campulifropes et ressemblent, en
un mot, complètement à ceux des Caryophyllées. Lors de la maturation, les
cloisons se détruisent comme dans les Cerastium, et l'ovaire devient uni-
loculaire avec un placenta central couvert de graines.
SCLERANTHUS ANNOUS.
Les Scleranthus sont de petites plantes que l'on rencontre partout presque
toute l'année , et que l'on peut par suite étudier facilement au point de vue
organpgénique. LMnflorescence est une eyme dichotomique. Chaque fleur
est accompagnée de deux bractées secondaires latérales fertiles. Le calice
est composé de cinq sépales qui naissent successivement et se disposent en
prélloraison qnineoneiale. Cinq pétales alternes avec les sépales se montrent
me borne ici à exposer les développements successifs des trois autres
types , en prenant pour exemples le Dry maria divaricata , le Scleranllnts
annvus et VJllecebrurn verïicillatum.
DRYMARIA DIVARICATA.
Les Drymaria ressemblent beaucoup plus aux Stellaria par l'organisation
de leur fleur qu'aux Illecebrum et aux Scleranthus, et. j'ai toujours été sur-
pris qu'on les ail placés dans l'ordre des Paronychiées. Le calice, en effet,
se compose de cinq sépales qui apparaissent successivement dans l'ordre
quinconcial. Cinq pétales naissent ensuite ; ils sont alternes avec les sépales,
et dans le bouton ils se disposent en préfloraison convolulive. Ils se déve-
loppent peu d'abord et paraissent bientôt plus petits que les étamines , en
sorte qu'à un certain âge on serait porté à croire qu'ils sont nés après elles ;
plus tard, ils croissent rapidement, et dans leur croissance ils s'écbancrent
à leur sommet, absolument comme les pétales des Stellaria, c'est-à-dire
par un développement moindre sur la ligne médiane que sur les côtés. Les
élamines sont au nombre de cinq ; elles alternent avec les pétales et sont
plus tard légèrement réunies à leur base par une sorte de bourrelet annu-
laire. Le pistil se compose d'un ovaire primitivement Iriloculaire et renfer-
mant un grand nombre d'ovules , d'un style et de trois branches stigma-
tiques. Lorsqu'on suit ses diverses évolutions, ou remarque qu'il se forme
exactement comme le pistil des Ceraslium, à cette différence près qu'il n'y
a primitivement que trois feuilles earpcllaires au lieu de cinq. Les ovules
naissent, en grand nombre dans chacune de ces loges sur l'axe central contre
lequel sont appliquées les feuilles earpcllaires; ils sont sur deux rangs et
apparaissent du sommet à la base ; ils sont campulifropes et ressemblent, en
un mot, complètement à ceux des Caryophyllées. Lors de la maturation, les
cloisons se détruisent comme dans les Cerastium, et l'ovaire devient uni-
loculaire avec un placenta central couvert de graines.
SCLERANTHUS ANNOUS.
Les Scleranthus sont de petites plantes que l'on rencontre partout presque
toute l'année , et que l'on peut par suite étudier facilement au point de vue
organpgénique. LMnflorescence est une eyme dichotomique. Chaque fleur
est accompagnée de deux bractées secondaires latérales fertiles. Le calice
est composé de cinq sépales qui naissent successivement et se disposent en
prélloraison qnineoneiale. Cinq pétales alternes avec les sépales se montrent