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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0371
COROLLE, ANDTïOCÉE ET PISTIL. 357
les trois autres no se développent que successivement et dans l'ordre des
grandeurs qu'ils conservent ultérieurement ; et il est facile de se convaincre
sur ces plantes que, pour passer de la disposition décussée des feuilles à la
disposition quinooncialc des sépales, il suffit qu'à la place d'une des folioles
de la seconde paire il en naisse deux, dont l'une devient le n° 3 et l'autre le
ii° 5. Enfin, dans le Mesembryanlhemum violaceum, les sépales, au nombre
de cinq, se montrent tous l'un après l'autre dans l'ordre de leur préfloraison
quinconciale.
Corolle et androcée. Lorsque les sépales sont assez grands pour recou-
vrir complètement le mamelon central, si on les écarte , on trouve que ce
mamelon n'a plus la même forme dans les Mesembryanthernum cordifolium
et edide. 11 était jusqu'alors arrondi et hémisphérique; maintenant c'est une
sorte de plate-forme anguleuse, à surface unie, dont les angles sont alternes
avec les sépales. Il y a quatre angles dans le Mesembryanlhemum cordifo-
lium ; il y en a cinq dans le Mesembryanthernum edule. Dans \c Mesem-
bryanlhemum violaccum, le mamelon central conserve sa forme hémisphé-
rique, et au lieu de cinrj angles, ce sont cinq bosses qui se montrent sur son
pourtour. Dans tous les cas, c'est sur ces cinq angles ou sur ces cinq bosses
que se développe l'androcée. Que l'on suive , en effet, avec quelque soin ,
les diverses phases par lesquelles passent les cinq bosses du Mesembryan-
thernum violaceum, par exemple, on verra d'abord poindre un pclil mame-
lon sfaminal au sommet de chacune d'elles. Ce petit mamelon sera bientôt
suivi de deux autres situés un peu au-dessous, l'un à sa droite, l'autre à sa
gauche, puis d'un plus grand nombre qui se montrent de plus en plus bas,
et qui se disposent en spirales régulières. Les étamines nombreuses des
Mésembryanthèmcs sont donc par groupes alternes avec les sépales, et
dans chaque groupe elles sont d'autant [tins âgées qu'elles sont plus élevées,
c'est-à-dire plus rappprochées du centre.
Ce n'est que quand toutes les étamines se sont développées sur le récep-
tacle qu'on voit apparaître ce que les botanistes appellent les pétales ; ce sont
de très nombreux mamelons qui naissent sur les mêmes spirales que les
étamines, et qui les continuent de l'intérieur à l'extérieur. Ils se distinguent
à peine1, à l'origine, des mamelons slaminaiix par leur forme moins ar-
rondie. Il y a à Madère des variétés de Mesembryanthernum cordifolium
plus ou moins doubles; par suite, les spirales d'étamines sont plus
ou moins promptcmenl remplacées par des pétales. Lorsque la fleur est
complètement double , l'apparition successive des mamelons que j'ai indi-
qués est la même sur chaque bosse, mais tous les mamelons sont pétaloïdes ;
la conséquence, c'est que,dans les Mesembryanthernum, les pétales mail-'
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les trois autres no se développent que successivement et dans l'ordre des
grandeurs qu'ils conservent ultérieurement ; et il est facile de se convaincre
sur ces plantes que, pour passer de la disposition décussée des feuilles à la
disposition quinooncialc des sépales, il suffit qu'à la place d'une des folioles
de la seconde paire il en naisse deux, dont l'une devient le n° 3 et l'autre le
ii° 5. Enfin, dans le Mesembryanlhemum violaceum, les sépales, au nombre
de cinq, se montrent tous l'un après l'autre dans l'ordre de leur préfloraison
quinconciale.
Corolle et androcée. Lorsque les sépales sont assez grands pour recou-
vrir complètement le mamelon central, si on les écarte , on trouve que ce
mamelon n'a plus la même forme dans les Mesembryanthernum cordifolium
et edide. 11 était jusqu'alors arrondi et hémisphérique; maintenant c'est une
sorte de plate-forme anguleuse, à surface unie, dont les angles sont alternes
avec les sépales. Il y a quatre angles dans le Mesembryanlhemum cordifo-
lium ; il y en a cinq dans le Mesembryanthernum edule. Dans \c Mesem-
bryanlhemum violaccum, le mamelon central conserve sa forme hémisphé-
rique, et au lieu de cinrj angles, ce sont cinq bosses qui se montrent sur son
pourtour. Dans tous les cas, c'est sur ces cinq angles ou sur ces cinq bosses
que se développe l'androcée. Que l'on suive , en effet, avec quelque soin ,
les diverses phases par lesquelles passent les cinq bosses du Mesembryan-
thernum violaceum, par exemple, on verra d'abord poindre un pclil mame-
lon sfaminal au sommet de chacune d'elles. Ce petit mamelon sera bientôt
suivi de deux autres situés un peu au-dessous, l'un à sa droite, l'autre à sa
gauche, puis d'un plus grand nombre qui se montrent de plus en plus bas,
et qui se disposent en spirales régulières. Les étamines nombreuses des
Mésembryanthèmcs sont donc par groupes alternes avec les sépales, et
dans chaque groupe elles sont d'autant [tins âgées qu'elles sont plus élevées,
c'est-à-dire plus rappprochées du centre.
Ce n'est que quand toutes les étamines se sont développées sur le récep-
tacle qu'on voit apparaître ce que les botanistes appellent les pétales ; ce sont
de très nombreux mamelons qui naissent sur les mêmes spirales que les
étamines, et qui les continuent de l'intérieur à l'extérieur. Ils se distinguent
à peine1, à l'origine, des mamelons slaminaiix par leur forme moins ar-
rondie. Il y a à Madère des variétés de Mesembryanthernum cordifolium
plus ou moins doubles; par suite, les spirales d'étamines sont plus
ou moins promptcmenl remplacées par des pétales. Lorsque la fleur est
complètement double , l'apparition successive des mamelons que j'ai indi-
qués est la même sur chaque bosse, mais tous les mamelons sont pétaloïdes ;
la conséquence, c'est que,dans les Mesembryanthernum, les pétales mail-'
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