DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0376
362 ORDRE DES CACTÉES.
rence au centre, et l'on peut en acquérir facilement la preuve en suivant le
développement des deux rangées de poils qui le bordent. Dans chaque
rangée de ces poils, en effet, les plus âgés sont les plus rapprochés de la
base de la feuille, et ils sont déjà très longs lorsque ceux qui sont tout près
du réceptacle commencent à peine à apparaître.
A l'aisselle de ces sépales et sur la face supérieure du coussinet , là où
devraient naître des bourgeons, on voit poindre un, quelquefois deux ou
trois mamelons, qui s'allongent promptement et se transforment en épines,
On les distingue nettement des poils environnants par leur forme en ai-
guille, le nombre considérable de séries d'ulricnles qui les constituent, la
petitesse de ces utricules et leur terminaison en hameçon.
Corolle. Lorsque ces sépales, qui ressemblent beaucoup aux feuilles
dans leur premier âge, sont tous nés, si l'on écarte les plus extérieurs qui
recouvrent déjà les plus intérieurs, on voit poindre les pétales; Ils sont
aussi très nombreux ; leur spirale continue de bas en haut celle des sépales,
et n'était leur structure plus délicate, on ne pourrait les en distinguer.
Androcée. Le mamelon central conserve sa forme conique tant qu'il y a
des pétales à naître ; aussitôt après il se creuse à son sommet cl; offre l'as-
pect d'un cratère au haut d'un monticule ; les bords de ce cratère, unis
dans l'origine, se festonnent bientôt, et les mamelons de ce feston sont les
premières étamines. Au-dessous de cette première rangée, sur le penchant
du monticule, il en apparaît une seconde, [mis une troisième , et ainsi de
suite ; en sorte que , peu à peu , toute la surface du monticule se recouvre
d'élamines, dont les plus âgées sont au sommet, les plus jeunes à la base.
Avant que toutes les étamines se soient développées, la portion du mon-
ticule sur laquelle les premières ont paru s'affaisse à son tour, cl. le récep-
tacle que supporte l'androcéc, au lieu de former une sorte de cône comme
à l'origine, offre au contraire l'aspect d'un vaste enlonnoir recouvert sur
ses parois internes d'élamines, dont les plus âgées occupent alors le fond,
tandis que les plus jeunes tapissent le bord supérieur.
Pistil. Peu de temps après l'apparition des premières étamines, alors
que la partie du réceptacle qui les porte forme encore une sorle de monti-
cule, la cavité du cratère devient plus profonde, et une rangée de mame-
lons se montre à l'intérieur au-dessous de la première rangée d'élamines;
ces mamelons sont aplatis : ce sont les rudiments des stigmates. Ils sont
promptement réunis par une sorte de tube plissé qui est le style, et dont la
cavité est partagée incomplètement par les saillies et les plis qui se dirigent
vers le centre ; les plis alternent avec les stigmates, et ils descendent, jus-
qu'au point où la cavité du style se confond avec la cavité de l'ovaire, en
rence au centre, et l'on peut en acquérir facilement la preuve en suivant le
développement des deux rangées de poils qui le bordent. Dans chaque
rangée de ces poils, en effet, les plus âgés sont les plus rapprochés de la
base de la feuille, et ils sont déjà très longs lorsque ceux qui sont tout près
du réceptacle commencent à peine à apparaître.
A l'aisselle de ces sépales et sur la face supérieure du coussinet , là où
devraient naître des bourgeons, on voit poindre un, quelquefois deux ou
trois mamelons, qui s'allongent promptement et se transforment en épines,
On les distingue nettement des poils environnants par leur forme en ai-
guille, le nombre considérable de séries d'ulricnles qui les constituent, la
petitesse de ces utricules et leur terminaison en hameçon.
Corolle. Lorsque ces sépales, qui ressemblent beaucoup aux feuilles
dans leur premier âge, sont tous nés, si l'on écarte les plus extérieurs qui
recouvrent déjà les plus intérieurs, on voit poindre les pétales; Ils sont
aussi très nombreux ; leur spirale continue de bas en haut celle des sépales,
et n'était leur structure plus délicate, on ne pourrait les en distinguer.
Androcée. Le mamelon central conserve sa forme conique tant qu'il y a
des pétales à naître ; aussitôt après il se creuse à son sommet cl; offre l'as-
pect d'un cratère au haut d'un monticule ; les bords de ce cratère, unis
dans l'origine, se festonnent bientôt, et les mamelons de ce feston sont les
premières étamines. Au-dessous de cette première rangée, sur le penchant
du monticule, il en apparaît une seconde, [mis une troisième , et ainsi de
suite ; en sorte que , peu à peu , toute la surface du monticule se recouvre
d'élamines, dont les plus âgées sont au sommet, les plus jeunes à la base.
Avant que toutes les étamines se soient développées, la portion du mon-
ticule sur laquelle les premières ont paru s'affaisse à son tour, cl. le récep-
tacle que supporte l'androcéc, au lieu de former une sorte de cône comme
à l'origine, offre au contraire l'aspect d'un vaste enlonnoir recouvert sur
ses parois internes d'élamines, dont les plus âgées occupent alors le fond,
tandis que les plus jeunes tapissent le bord supérieur.
Pistil. Peu de temps après l'apparition des premières étamines, alors
que la partie du réceptacle qui les porte forme encore une sorle de monti-
cule, la cavité du cratère devient plus profonde, et une rangée de mame-
lons se montre à l'intérieur au-dessous de la première rangée d'élamines;
ces mamelons sont aplatis : ce sont les rudiments des stigmates. Ils sont
promptement réunis par une sorte de tube plissé qui est le style, et dont la
cavité est partagée incomplètement par les saillies et les plis qui se dirigent
vers le centre ; les plis alternent avec les stigmates, et ils descendent, jus-
qu'au point où la cavité du style se confond avec la cavité de l'ovaire, en