Payer, Jean-Baptiste: Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte (1857)

EXPLICATION DES FIGURES".

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Fig. 2. Inflorescence plus âgée. Le petit groupe de fleurs qui naît à l'aisselle de chaque
bractée latérale, b, b', est exactement au même état de développement que le petit groupe
do trois fleurs de la fig. 1. Quant à la fleur principale, elle est complètement formée,
et l'on voit très bien que la préfloraison du calice est valvaire.

Fig. 3. Apparition simultanée des deux premiers sépales, s, s'.

F'ig. 4. Apparition simultanée des deux autres, s", s'".

Fig. 5. Les sépales se sont rapprochés et légèrement connés à la base.

Fig. 6. Apparition simultanée des quatre pétales. On a rabattu les sépales, s, s", s'", pour
mieux les montrer.

Fig. 7. Apparition des quatre mamelons staminaux, elc, alternes avec les pétales.

Fig. 8. Fleur dont on a coupé les sépales, et que l'on a représentée un peu de profil pour

montrer que la partie du réceptacle sur laquelle sont nés les pétales, p, est un peu élevéo

au-dessus do l'inserlion des sépales ; elc, mamelons staminaux.
Fig. 9. Portion de la corolle et de l'androcée de la fig. 8 : p, pétale; elc, mamelon

staminal.

Fig. 1 0. Portion de la corolle et de l'androcée d'une fleur un peu plus âgée. Les mamelons
staminaux, cic, sont trilobés, le lobe médian étant plus gros que les deux autres.

Fig. 1 I. Portion des mômes organes encore plus développés. Les mamelons staminaux,
clc, ont chacun cinq lobes qui sont de plus en plus petits à partir du lobe médian.

Fig. 12. On a coupé les sépales et l'on a écarté les pétales, p, pour laisser voir l'an-
drocée. Les lobes, dans chaque mamelon staminal, sont devenus tellement nombreux ,
qu'ils se touchent avec ceux du mamelon staminal voisin, et que l'androcée forme, autour
du pistil, une sorte de collerette découpée en autant de festons qu'il y a de lobes. Dans
chaquo mamelon staminal, les lobes sont d'autant plus jeunes et plus petits qu'ils sont
plus éloignés du lobe médian. Le pistil placé au centre a la forme d'un bassin quadran ■
gulaire dont les côtés rentreraient un peu en dedans.

Fig. 13. Le pistil de la fig. 13 isolé et grossi. Les angles, sg, formeront les stigmates;
les côtés rentrants, p/, formeront les placentas.

Fig. 1 4. Pistil un peu plus âgé. Le réceptacle s'est creusé davantage , en sorte que le
bassin quadrangulaire pistillaire est plus profond. Les placentas, pl, sont aussi plus
développés.

Fig. 13. Fleur dont on a coupé les sépales. A cette époque les pétales ne se recouvrent pas
oncore : etc, élamines ; g, pistil.

Fig. 16. Portion de la fig. 13. L'androcée, etc, est à peu près le même que dans la
fig. 12, et cependant le pistil est beaucoup plus développé. Cette inégalité dans le dé-
veloppement des diverses parties selon les fleurs s'observe fréquemment. Le bassin
pistillaire est beaucoup plus profond : il est parcouru sur ces parois par les quatre pla-
centas, pl, qui, s'épaississant à leur base , tendent à se rencontrer sur la ligne médiane.
Quant à ses quatre angles, sg, ils se relèvent pour former les styles et les stigmates.

Fig. 17. Coupe longitudinale de la fleur représentée dans la fig. 13 : s, s'", sépales,
p, pélales; elc, élamines; sg, stigmate; pl, placentas.

Fig. 18. Mamelon staminal, elc, de la fig. 17, isolé et grossi.

Fig. 19. Portion d'un pistil plus âgé : pl, placentas ; sg, style et stigmate. On aperçoit on
( un commencement do cavité qui se creuse dans le réceptacle.

Fig. 20. Coupe transversale d'un ovaire du même âge. Les placentas, pl, tendent a se rap-
procher et à se souder sur la ligne médiane, de façon à partager la cavité d'abord unique
en autant de compartiments ou loges, /'.

Fig. 21. Pistil d'une fleur assez âgée. On voit en etc, p, s, les cicatrices des étamines,
des pétales et des sépales ; sg, sont les quatre angles du bassin pistillaire qui se sont
relevés et ont formé les styles. On a déchiré toutes les parois du pourtour de l'ovaire