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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0396

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382 ORDRE DES SAXIFRAGES.

la fleur croyaient que les bords du réceptacle dépendaient des sépales, en
faisaient partie, et ils décrivaient alors le calice comme cupuliforme, et
les sépales comme réunis à leur base dans une grande partie de leur éten-
due. Dans le bouton, ces cinq sépales sont en préfloraison quinconciale.

Corolle. Les pétales sont de même aunombre de cinq. Us naissent tous à
la fois et alternent avec les sépales. Dans le jeune âge ils sont aussi placés
sur les côtés du réceptacle qui, hémisphérique encore à sa base, s'est ce-
pendant déjà affaissé à son sommet pour former une sorte de petit bassin
circulaire. Mais lorsque la fleur est arrivée à son état complet de dévelop-
pement, le réceptacle ayant pris l'aspect d'une coupe, c'est aussi sur les
bords de cette coupe que sont insérés les pétales. Pour les botanistes qui
croyaient que cette coupe était produite non par une transformation de
l'axe, mais par la réunion des sépales, les pétales étaient insérés sur le ca-
lice. Yoilàpourquoi dans les anciens livres trouvc-t-on toujours des expres-
sions comme celles-ci : Pelala quinqve summo calici inscrta. Bien que nés
avant les ('lamines, les pétales ne grandissent pas aussi vite, et il y a un
âge où ils sont si petits proportionnellement aux autres parties de la fleur,
qu'ils sembleraient, si l'on ne jugeait que par leur grandeur, être nés les der-
niers. Dans le bouton, ils se disposent en prétloraison quinconciale.

Andvocée. Dans les Saxifraga, les Milella, les Tiarçlla, etc., les éta-
mines sont toujours en nombre double des pétales et disposées sur deux
verticillcs, l'un alterne avec la corolle et l'autre superposé. Le premier
apparaît avant le second, comme dans la plupart des fleurs diplostémo
nées. Dans les Heuchera cylindrica, il n'y a jamais, à quelque âge qu'on
examine le boulon, qu'un seul verlicille d'étamincs qui alterne avec la co-
rolle. Au moment où les pétales naissent, l'extrémité du réceptacle s'affaisse
cl il en résulte une sorte de bassin circulaire dont les bords forment un
bourrelet à la base duquel sont ces pétales. C'est sur ce bourrelet qu'on voit
poindre les cinq étamincs de l'androcée. Jamais on n'aperçoit ensuite la
moindre (race d'un second rang d'étamincs. Ces cinq étamines croissent
rapideiiicni. Leur anthère se partage bientôt, par un sillon en deuxloges dont
la déhiscence est inlrorse. Contrairement â ce qui a lien dans beaucoup
de fleurs, le filet apparaît longtemps avant le développement complet de
l'anllière. Quand le boulon est épanoui, comme le réceptacle a pris l'aspect
d'une coupe, c'est sur ses bords que les étamines sont placées un peu en
avanl des sépales et des pétales. Pour A.-L. de Jussieu qui considérait les
bords, de celle coupe réccplaeulairc comme formés par la réunion des sé-
pales, les élamines naissent sur le calice. De là, celte expression : Stamina
summo calici inserla.
 
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