Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0411

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ANDROCÉE, PISTIL. o97

parce que le réceptacle a encore la forme d'un cône. Mais quand ce récep-
tacle relève ses bords de façon à présenter l'aspect d'une coupe, il relève
en même temps l'insertion des pétales, et pour ceux qui considéraient au-
trefois les bords de cette coupe réccptaculaire comme formée, non par le
réceptacle, mais par la réunion de la base des sépales, les pétales étaient
insérés au sommet du tube du calice. Contrairement à ce qui a lieu dans les
Saxifrages, les pétales croissent aussi rapidement quelesétamines, en sorte
que comme ils sont nés avant elles, ils les recouvrent toujours. Dans le
bouton leur préfloraison est en partie imbriquée et en partie convolulive.
Il y en a un extérieur, un second intérieur et trois moitié intérieurs et
moitié extérieurs. Les deux premiers sont conligus : l'un,l'extérieur, alterne
avec les sépales 1 et h; l'autre, l'intérieur, alterne avec les sépales! et 3.
Les pétales, du reste, n'offrent rien de particulier dans leur développement,
car ce qu'on a pris pour des appendices de la corolle rentre, comme je le
dirai tout à l'heure, dans ce qu'on doit appeler disque.

Androcée. 11 n'y a jamais que cinq élamines dans les Passiflores, et
lorsque la fleur est complètement épanouie, elles s'insèrent sur un pro-
longement du réceptacle qui supporte le pistil. Leurs anthères sont introrses
et portées sur des filets assez longs. Seulement , comme elles sont oscillantes,
elles font souvent la culbute après leur déhiscence et semblent alors cx-
trorses. Quand elles commencent à poindre, le réceptacle est loin d'avoir la
forme qu'il aura plus tard ; il est plat, et c'est sur son pourtour, en avant des
pétales, qu'elles apparaissent toutes à la fois comme cinq petits tubercules
superposés aux sépales. Comment donc se fait-il que, contiguët aux pétales
et aux sépales dans leur jeunesse, elles s'en éloignent tant plus tard ? Rien
de plus simple. Le réceptacle, ai-je dit, au moment de la naissance des éla-
mines, est plat, mais, en vieillissant, deux mouvements en sens inverse
se produisent : la partie périphérique qui supporte le calice et la corolle se
relève et forme les bords d'une coupe, emportant avec elle ce calice cl cette
corolle, qui deviennent ainsi périgynes ; la partie centrale, au contraire,
sur laquelle sont nés les étamines et le pistil se boursoufle comme le fond
d'une bouteille, et il en résulte au milieu de la coupe réccptaculaire une
sorte de mamelon ou de colonne qui supporte les étamines et le pistil. Dans
les Passiflores, les étamines sont donc hypogijnes, quoique la plupart dis
botanistes placent ces plantes parmi les polypétalcs périgynes.
. Pistil. Trois mamelons carpellaires superposés aux sépales 1, 2 cl 3
constituent à l'origine tout le pistil. Mais ces trois mamelons ne res-
tent pas longtemps libres et distincts; ils se rapprochent en grandissant et
deviennent connés, de manière à produire une sorte de coupe à trois cré-

5'f)
 
Annotationen