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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0424

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410 OliDRE DES ARALIACÉES.

qu'ils parviennent à faire lorsque les loges de l'ovaire commencent à se for-
mer. Mais plus tard, la corolle et les étarnines ne prenant plus de dévelop-
pement, les forcent à s'écarter de nouveau, en sorte qu'au moment de l'épa-
nouissement de la fleur, ils se touchent, mais ne se recouvrent plus, et sont
en préfloraison valvaire.

Corolle. Les pétales sont au nombre de cinq et alternent avecles sépales ;
ils naissent tousà la fois, après les sépales, et restent toujours distincts jusqu'à
la base; leur accroissement est continu, et par suite, on ne les voit jamais
plus courts que les étamines qu'ils recouvrent toujours. Dans le bouton, ils
sont en préfloraison convolutive.

Jndrocée. Comme dans les Ombellifères, il n'y a qu'un seul verticille de
cinq étamines à l'androcée. Elles alternent avecles pétales et naissent toutes
en même temps sur le bord interne du réceptacle qui a déjà pris la forme
d'une coupe; elles ne présentent rien, du reste, de particulier dans lent'
développement. Leurs anthères sont biloculaires, introrses, et leurdébis-
cence a lieu par deux fentes longitudinales, une sur chaque loge.

Pistil. Cinq mamelons cârpeliaires, alternes avec les étamines, et insérés
de même sur le bord interne de la coupe réceptaculairc, mais un peu plus
bas, forment à l'origine tout le pistil. Ils sont d'abord complètement arron-
dis et ressemblent à autant de petites bornes. Mais bientôt ils se compri-
ment et prennent chacun la forme d'une petite feuille dont les bords, rap-
prochés sur leur face interne, présentent une petite feule longitudinale. En
même temps que ces modifications se manifestent dans chaque mamelon
carpellaire, on voit une petite fossette se creuser dans le réceptacle au pied
de chacun d'eux, et devenir le rudiment d'une loge. Dès lors, le pistil est
constitué ; il n'a plus qu'à croître et grandir. Les loges s'approfondissent
chaque jour davantage ; sur leur paroi interne tout à fait à leur sommet, on
voit paraître deux ovulesdont l'un s'atrophie promptement, tandis que l'autre
s'allonge, se revêt d'une enveloppe, tourne à l'anatropie, de manière que
son mieropyle soit externe et son raphé interne, et finalement devenir
ce que les botanistes appellent un ovule pendant. D'un autre côté, les mame-
lons cârpeliaires, devenus feuilles cârpeliaires, s'élargissent à leur base et
s'allongent à leur sommet en styles sur la face interne de chacun desquels
on remarque toujours la fente produite par ses bords rapprochés et soudés.
Dans les Araliacécs comme dans les Ombellifères, le pistil est donc com-
posé de deux parties, l'une axile, qui est l'ovaire infère, et l'autre appendi-
culaire, qui constitue les styles, et par suite, dans la formation des loges et
des cloisons qui les séparent, les feuilles cârpeliaires n'entrent pour rien.
Disque. Peu de temps avant que les ovules apparaissent dans les loges
 
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