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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0428

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ORDRE DES ADOXÉES.

nombre des cas, l'un de ces quatre sépales s'arrête dans son développement
et reste à l'état de mamelon. Le calice des fleurs latérales ne se compose
que de trois sépales ; deux sont postérieurs, le troisième est antérieur. Les
deux premiers apparaissent d'abord sur le réceptacle; une fois nés, ils
s'accroissent tous promptement, mais toujours de façon que le sépale anté-
rieur soit plus petit que les deux autres.

Corolle. Les pétales sont au nombre de quatre dans la fleur centrale et
de cinq dans les fleurs latérales. Dans le premier cas, ils alternent avec les
sépales et apparaissent tous à la fois, grandissent en même temps que
les autres organes intérieurs, de manière à toujours les recouvrir. Dans le
bouton, ils sont disposés de telle sorte que deux sont, moitié intérieurs
et moitié extérieurs, et que deux autres sont, l'un tout à fait intérieur et
l'autre tout à fait extérieur. Dans le second cas, il y a un pétale pos-
térieur qui alterne avec les deux sépales postérieurs, deux pétales latéraux
et deux pétales antérieurs. Ces cinq pétales apparaissent successivement
sur le réceptacle, le pétale postérieur d'abord, les latéraux ensuite, et enfin
les antérieurs. Dans le bouton, ils sont disposés de telle sorte que le pétale
postérieur recouvre les deux latéraux, et que ceux-ci recouvrent les deux
antérieurs.

Androcée. Il n'y a pas également le même nombre d etamines clans la
fleur centrale et dans les fleurs latérales ; on en compte buit dans la pre-
mière et dix dans ebacune des autres. Du reste, dans la fleur centrale
comme dans les fleurs latérales, elles sont groupées par paires qui alternent
avec les pétales. Cbaque anthère est uniloculairc, en sorte que les botanistes
ont admis depuis longtemps déjà que chaque paire d'étamines n'est qu'une
étatniné partagée en deux dans sa longueur, une étamine bipartite, pour me
servir du langage descriptif. Or cette supposition, l'organogénie en démontre
la réalité. Pour peu qu'on suive, en effet, l'androcée de la fleur centrale
de Y Adoxa moschatellina dansles diverses phases de son développement, on
remarquera que les quatre mamelons staminaux qui apparaissent alternes
avec les pétales, sont d'abord complètement entiers, et que ce n'est que plus
tard et successivement qu'ils se divisent de manière à constituer deux éta-
mines au lieu d'une. Dans les fleurs latérales le phénomène est encore plus
apparent, car là les étamincs comme les pétales apparaissent successive-
ment, d'arrière en avant, les postérieures d'abord, les latérales ensuite et
enfin l'antérieure, et, par suite, on trouve souvent sur la même fleur les éta-
mincs postérieures déjà partagées chacune en deux autres, tandis qu'un
léger sillon indique à peine le commencement de la séparation dans les
étamines latérales et que letamine antérieure est encore tout à fait entière.
 
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