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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0451

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FLEUR FEMELLE. - FLEUR MALE. /|S7

promptemcnt connés, et forment, autour du petit bassin circulaire une sorle
de parapet à trois crénelures. Ces trois crénelures s'allongent, se divisent
à leur extrémité en deux branches qui se couvrent de papilles stigmatiques,
tandis qu'elles se rapprochent par leurs bases, se soudent, et recouvrent
comme d'un couvercle le petit bassin circulaire qui n'est autre chose que
le rudiment de l'ovaire.

Pendant que ces modifications se produisent dans la partie supérieure du
pistil, le fond du petit bassin circulaire se creuse de trois trous qui devien-
nent de plus en plus profonds, et qui forment les trois loges qu'on remarque
plus tard dans l'ovaire. C'est, en effet, dans l'angle interne de chacun de
ces trois trous, qui sont placés au pied de ces mamelons carpellaires,
qu'apparaît dans le Bégonia eriocaidis un gros cordon charnu qui se recouvre
d'une multitude innombrable d'ovules qui tournent à l'analropie. Dans le s
diverses espèces de Bégonia que Lindley a réunies sous le nom générique
de Diploclinium, au lieu d'un gros cordon placentaire dans l'angle interne
de chaque loge, il y en a deux : voilà la principale différence.

FLEUR MALE.

La fleur mâle dans les Bégonia naît, comme la fleur femelle, à l'aisselle
d'une bractée mère, et est toujours accompagnée de deux bractées secon-
daires latérales fertiles. Elle se compose de deux verticilles d'enveloppes
florales. L'un, le plus extérieur, apparaît en premier lieu ; deux sépales
seuls le constituent; ils alternent toujours avec les deux bractées latérales
fcrliles, en sorte qu'il y en a un en avant et un autre en arrière. Ils croissent
très vite, se rapprochent et s'appliquent l'un contre l'autre, de manière à
recouvrir complètement le reste de la (leur. L'autre verticillc d'enveloppes
florales n'apparaît qu'ensuite. Deux sépales aussi le conslitucnt ; ils sont
latéraux et alternent avec les deux premiers sépales ; ils grandissent beau-
coup moins vite, et souvent même ils ne se développent point du toul et
s'atrophient aussitôt leur naissance.

Ces deux verticilles d'enveloppes florales constituent-elles un calice et
une corolle, ou n'est-ce qu'un double calice? Telle est la question qui a
élé longtemps débattue parles botanistes et qui le sera sans doute encore.
Je la crois tout aussi oiseuse que celle de savoir si dans les Lis, il y a un
calice et une corolle, ou seulement un double calice, et je renvoie par suite
ce que j'ai à dire à ce sujet à l'époque où je traiterai de l'organogénie de
ces Monocolylédones.

Les ('lamines sont toujours très nombreuses ; elles apparaissent dans le

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