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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0457

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IMPLICATION DES FIGURES. /l/|3

de toules paris les ovules. Ceux-ei sont anatrôpes et se revêtent chacun de
deux enveloppes.

C'est là la structure de VEcbalium elaterium, du Cucurbita pepo, de la
Bryonia dioica, et en général de toutes les Cucurbitacées. Deux genres
cependant font exception, ce sont les Cyclanthera et les Sycios, qui n'ont
qu'un placenta au lieu de trois; ce placenta étant couvert d'un grand nom-
bre d'ovules dans les Cyclanthera et ne portant qu'un seul ovule pendant
dans les Sycios. J'ai étudié avec soin les phases diverses par lesquelles passe
le pistil dans ces deux genres sur le Cyclanthera pedata et le Sycios angu-
lata, et voici ce que j'ai remarqué :

Le pistil du Cyclanthera pedata diffère à quelques égards dû pistil de
VEcbalium elaterium. Quel que soit le moment où je l'ai observé, je n'ai
jamais vu qu'un bourrelet circulaire sur lequel il était impossible de
reconnaître nettement trois parties constituantes. Ce bourrelet s'allonge un
peu. Dans la cavité ovarienne que ce bourrelet circonscrit et qui devient
de plus en plus profonde, on trouve à l'origine trois placentas ; mais un
seul se développe et s'avance dans l'intérieur sans jamais se souder avec la
paroi opposée. Les ovules naissent sur deux séries à mi-hauteur comme
dans VEcbalium elaterium. Dans les Sycios, les trois mamelons carpellaires
primitifs sont aussi distincts à l'origine que dans VEcbalium elaterium ; mais
ils s'élèvent peu et ne se partagent jamais en deux branches. En outre, bien
qu'à l'intérieur de l'ovaire on observe d'abord trois placentas alternes , il
n'y en a jamais qu'un de fertile et qui porte un seul ovule suspendu cl
anatrope.

EXPLICATION DES FIGURES.

PLANCHE XCIII.

Cyelantliera pedata (Fleur mâle).

Fig. 1. Apparition du calice dans la ileur mâle du Cyclanthera pedata. Ce sont cinq ma-
melons, s, d'abord complètement distincts à leur base et naissant aux angles d'un récep-
tacle à surface plane et pentagonalc.

Fig. 2. Calice un peu plus Agé. Le réceptacle commence à se creuser en une sorte de coupe
dont les bords portent les sépales, s, qui par suite semblent connés.

Fig. 3. Apparition des pétales, p, alternes avec les sépales, s. Le réceptacle a pris la
forme d'un bassin penlagonal : aux angles de ce bassin sont les sépales; sur les côtés
sont les pétales. Seulement, tandis que les sépales sont sur le bord supérieur du bassin
et se dirigent verticalement, les pétales naissent sur la paroi interne du bord du bassin
et se dirigent horizontalement de manière à couvrir ce bassin.

Fig. 4. C'est la fig 3 vue de côté : s, calice ; p, corolle.

Fig. 8. Bouton un peu plus âgé, pour montrer que les sépales, s, grandissent peu, tandis
que les pétales, p, s'accroissent beaucoup. Si l'on n'avait pas suivi le bouton dans ses
 
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