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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0462

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/l/|8 ordre des cojibrétacées.

donner naissance à d'antres organes appendicnlaircs et de se distinguer
par là essentiellement des organes axiles. Dans le bouton, ces pétales sont
en préfloraison çonvolutive.

Androcée. 11 y a toujours deux verticilles d'étamines à l'androcée dans
les Quisqualis indica, l'un alterne avec les pétales et l'autre superposé.
Tous deux naissent sur la paroi interne des bords de la coupe réceptacu-
laire, mais le premier apparaît toujours avant le second, bien que les éta-
mines qui le composent soient insérées beaucoup plus basque les étamines
qui constituent le second et qui sont à la base des pétales. Du reste, leur
développement ultérieur n'offre rien de spécial. Chaque anthère est
biloculairc, introrse, et s'ouvre par deux fentes longitudinales.

Pistil. Lorsque les étamines sont nées, le fond de la coupe réceptaculairc
présente, dans son milieu seulement, une sorte de petit bassin circulaire
qui est bordé par une étroite margelle; c'est sur cette étroite margelle
qu'apparaissent trois mamelons carpellaircs dont deux sont en arrière et
un en avant. Libres d'abord à leur base, ces trois mamelons carpellaircs de-
viennent promptement connés et forment, au-dessus du bassin circulaire
creusé au fond de la coupe réceptaculairc, une sorte de dôme qui, se rétré-
cissant à son extrémité, se prolonge en un long style. Pendant que ces mo-
difications se produisent dans cette partie supérieure et àpperidiculairé du
pistil, le bassin circulaire qu'elle recouvre devient de plus en plus profond.
Trois cordons blanchâtres se montrent sur ses parois et alternent avec les
mamelons carpellaires primitifs; ces trois cordons blanchâtres, ce sont trois
placentas pariétaux. Chacun d'eux donne naissance à un ovule qui s'insère
à sa partie supérieure, à l'extrémité d'un long funiculc. Chaque ovule se
revêt de deux enveloppes, tourne à l'anatropieen présentant son micropyle
du côté du placenta pariétal qui le porte, et son raphé de l'autre côté.

11 résulte de là que le pistil des Quisqualis indica se compose de deux
parties : l'une infère, qui est axilect a la forme d'un vase dont l'orifice est
beaucoup plus étroit que le ventre ; l'autre supère, qui est appendiculaire et
a la forme d'un dôme qui recouvrirait la première comme d'un étéigribir.
Comme l'orifice delà partie infère est très étroit, les ovules qui naissent
sur les bords de cet orifice sont très rapprochés, pendent au milieu de cette
partie infère qui est l'ovaire, et semblent attachés a sa voûte.

Si maintenant on compare l'ovaire du Quisqualis indica et celui du
Sicyos angulata, on est frappé de leur grande ressemblance. Dans tous
deux, il n'y a qu'une seule loge à l'ovaire; dans tous deux il y a trois pla-
centas pariétaux; dans tous deux l'ovule qui se développe sur le placenta est
suspendu, anatrope, et tourne son micropyle vers le placenta cl son raphé
 
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