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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0470

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Z|56 ORDKE DES TRAPÉES.

rolle. Ils naissent tous à la fois et croissent sans interruption, en sorte qu'ils
recouvrent toujours les étamines. Dans le bouton, ils sont en préfloraison
imbriquée.

Androcée. Il n'y a jamais que quatre étamines à l'androcée. Elles alter-
nent avec les pétales et naissent toutes en même temps. Lorsqu'elles com-
mencent à poindre, le réceptacle est plat et borné à son pourtour par le calice
et la corolle. C'est sur un verticille plus intérieur que ces deux derniers
qu'elles apparaissent. Rien, du reste, de particulier dans leur évolution.
Un sillon longitudinal partage d'abord l'anthère en deux loges, puis chaque
loge s'ouvre par une fente longitudinale placée du côté du pistil; l'anthère,
par suite, est biloculaire et introrse.

Pistil. Lorsque les étamines sont nées, le réceptacle prend la forme
d'une coupe dont les bords portent les sépales, les pétales et les étamines,
et dont le fond, au lieu d'être plat, se bombe et ressemble au fond d'une
bouteille. C'est sur cette partie bombée qu'apparaît le pistil. Ce sont, à
l'origine, quatre mamelons earpellaircs dont deux, superposés aux sépales
latéraux, sont nés avant les deux autres et restent toujours plus grands. Libres
d'abord à leur base, ils deviennent promptement connés et forment une
petite coupe pistillaire crénelée et portée sur un petit pied au centre de la
grande coupe réccptaculaire ; les bords de celte coupe pislillaire s'élèvent
de plus en plus ; son ouverture se rétrécit, et finalement, au lieu d'une coupe,
on a bientôt un sac renflé à sa base et effilé à son sommet. La partie effilée
est le style, et la partie renflée constitue une sorte de dôme au-dessus de
l'ovaire.

Pendant que ces modifications se produisent dans la forme de la coupe
pislillaire, que se passc-t-il à l'intérieur? Le fond de la coupe pistillaire, au lieu
de rester plat, se bombe à son tour, et il en résulte une sorte de colonne cen-
trale placentaire sur laquelle on ne tarde pas à voir poindre deux ovules
opposés. Ces deux ovules sont superposés aux grandes crénelures de la
coupe pislillaire; ils sont insérés au sommet du placenta et dirigent d'abord
leur micropyle en bas. Jusqu'à cet âge, le pislil est uniloculaire, et le pla-
centa est central. .Mais ensuite on voit le fond de cette unique cavité se
creuser de deux puits, d'autant plus profonds que l'on considère un bouton
plus âgé, et dans chacun desquels descend un ovule. Le sac pislillaire de-
vient donc alors biloculaire dans sa partie inférieure cl uniloculaire dans sa
parliesupérieure, et la cloison qui sépare les deux loges inférieures est sur-
montée dans la partie uniloculaire de ce sac par une colonne centrale libre
de toutes parts et à laquelle sont insérés les deux ovules; ceux-ci tournent
à l'anatropie, de façon que leur micropyle est interne et leur raphé externe.
 
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