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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0485

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ANDHOCÉE, 1MSTIL. /|71

mémo temps, et alternent avec les sépales. La simultanéité de leur appari-
tion sur le réceptacle prouve bien que ce sont des pétales, et non des sépales
comme le pensait A.-L. de Tussieu. Adanson, qui à si bien reconnu la
nature axile des bords de la coupe qui portent les sépales, décrit égale-
ment ce vcrticille interne des enveloppes florales comme une corolle.

Androcée. Les étamines sont au nombre de douze dans le Cinnamomum
verum, et disposées sur quatre verticilles qui alternent entre eux, et qui
apparaissent successivement sur le réceptacle de la circonférence vers le
centre ; le vcrticille le plus externe, qui est en môme temps le premier né,
est superposé au calice, et par conséquent alterne avec la corolle. Toutes ces
étamines ne se développent pas également; celles qui constituent le verti-
cille le plus interne s'atrophienl, et forment autant de staminodes ; leur
anthère, au lieu de se développer en petits sachets remplis de pollen,
devient glanduleuse. Dans tes neuf autres, disposées sur trois verticillcs,
les anthères sont semblables; elles contiennent toutes du pollen, et s'ou-
vrent chacune par quatre petits opercules qui se relèvent de bas en haut
comme des soupapes. Les filets, au contraire, ne se ressemblent pas dans
toutes, ils sont nus dans les six étamines les plus externes; mais, dans les
trois étamines pollinil'ères intérieures, on voit poindre sur la base élargie
de chacun des filets deux petits mamelons, placés l'un à droite et l'autre à
gauche. Ces deux petits mamelons, qui n'apparaissent que lorsque le pistil
est né, sont les rudiments de deux glandes qui, par leur forme, ressem-
blent; plus ou moins complètement aux staminodes qui forment le vcrticille
le plus interne. Aussi quelques botanistes ont-ils considéré chacune de ces
trois étamines flanquées de deux glandes comme une étaminc composée de
trois étamines, dont la médiane seule accomplirait toutes les phases de son
développement, et renfermerait du pollen, tandis que les deux autres avor-
teraient en partie,

Pistil. Lorsque les sépales, les pétales et les étamines sont nés sur le
réceptacle, qui a pris de plus en plus la forme d'une coupe, on voit poindre
au fond de cette coupe un petit bourrelet semi-lunaire qui est l'origine du
pistil. Ce bourrelet, en effet, grandit rapidement et prend l'aspect d'une
petite feuille dont les bords repliés sur eux-mêmes tendent à se rapprocher
cl à se souder pour contribuer, d'une part, à sa base, à la formation do
l'ovaire, cl pour constituer, d'autre part, à son sommet, le style et le
stigmate. Je dis pour contribuer, d'une part, à sa base, à la formation de
l'ovaire, parce que, en effet, les parois de l'ovaire, qui est uniloculaire,
sont formées, d'un côté, par ce bourrelet. semMunaire devenu feuille ear-
pellairc, et, de l'autre, par l'extrémité de l'axe réeeptaculaire sur laquelle
 
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