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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0488

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lllll ORDRE DES PROTÉACÉES.

qui en est le plus éloigne. Ils restent toujours libres et distincts entre eux,
en sorte que le calice est toujours gamosépale.

Jndrocée. On n'aperçoit jamais la moindre trace de corolle. Lorsque les
sépales sont nés et déjà assez grands pour former au-dessus du réceptacle
une sorte de dôme, largement ouvert encore cependant à son sommet, on
voit poindre sur ce réceptacle quatre étamines superposées ; ce sont à l'origine
quatre petits tubercules complètement distincts entre eux et n'ayant aucune
adhérence avec les sépales. Mais, en grandissant, ils deviennent connés
avec les sépales, et à l'époque de l'épanouissement, ils semblent insérés sur
le milieu de ces sépales qui ont pris la forme d'une cuiller à leur sommet et
renferment ces étamines. Les anthères se forment comme la plupart des
anthères, c'est-à-dire qu'un sillon longitudinal les partage d'abord dans
leur longueur en deux moitiés qui deviennent deux loges et s'ouvrent ensuite
chacune sur leur face par une fente longitudinale pour laisser échapper le
pollen. Elles sont donc biloculaircs et introrses.

Pistil. Le pistil apparaît après les étamines; il a d'abord la forme d'un
croissant dont la partie courbe est superposée à la bractée mère et alterne
parj suite avec les deux sépales antérieurs. Sa hauteur au-dessus du
réceptacle est, à cet âge, un peu plus grande sur cette partie courbe et va
en diminuant graduellement sur les deux branches. En grandissant, ce pistil
prend bientôt l'aspect d'une feuille dont les deux bords se rapprochent, se
soudent et forment une cavité intérieure qui sera l'ovaire.

La surface extérieure de ce pistil est. d'abord continue dans toute sa
longueur; mais lorsque les ovules apparaissent dans l'ovaire, on voit à une
certaine distance du sommet se produire un bourrelet transversal qui divise
ce pistil en deux parties inégales : l'une, la supérieure, a la forme d'un
cône, se recouvre de papilles et devient le stigmate; l'autre, l'inférieure,
se subdivise elle-même et présente à sa base une cavité ovarienne
surmontée d'un style renflé dans une portion de son étendue.

Pendant que ces modifications se produisent à l'extérieur du pistil,,
d'autres se manifestent à l'intérieur. Deux ovules naissent sur les parois de
l'ovaire, tout à fait à sa base, au-dessous de la ligne de soudure des deux
bords de la feuille earpellaire. Ces deux ovules sont collatéraux ; ils se
revêtent chacun de deux enveloppes, deviennent analropcs et dirigent en
bas leur mieropyle, qui est externe. Dans les Isopoyon, dont j'ai suivi
également l'organogénie, il n'y a jamais qu'un seul ovule, et il naît
au-dessous de la ligne de soudure des deux bords de la feuille earpellaire.

Disque. Au moment où les ovules se montrent dans l'ovaire, la portion
du réceptacle comprise entre la base du pistil elles deux sépales postérieurs
 
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