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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0492

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Zl 7S ORDRE DES LÏTHRARIÉES.

angles de ce pentagone que ces|cinq mamelons sont placés. Mais le récep
tacle conserve peu de temps cet aspect ; il s'évase bientôt en une coupe
dont les bords portent les cinq mamelons dii calicule. Je dis que ces bords
sont formés par le réceptacle et non par la base connée des mamelons du
calicule, parce que c'est sur la paroi interne de ces bords que l'on voit
naître cinq autres mamelons, rudiments du calice, et que jamais un organe
appendiculaire ne produit un autre organe appendiculairc. Ces cinq nou-
veaux mamelons formant le calice apparaissent tous à la fois ; ils se déve-
loppent beaucoup plus rapidement que les premiers, et à un certain âge,
si l'on n'avait suivi leurs phases successives, on croirait qu'ils sont nés
d'abord.

Corolle. Pendant longtemps j'ai cru que les pétales n'apparaissent
qu'après les étamincs. Ils sont si petits, et ils sont si bien cachés par la
base du calicule, que pour peu qu'on n'y fasse pas la plus grande attention,
on les détruit en enlevant le^Miculc pour les voir. Mais; à force de persé-
vérance, je suis arrivé à constater plusieurs fois leur présence, alors
qu'aucune étaminc n'était encore née, et par conséquent je puis assurer
que dans cet ordre, comme dans la plupart des plantes, les pétales appa-
raissent avant les étamincs. Lorsqu'ils commencent à poindre, le réceptacle
a déjà pris la forme d'une coupe profonde, et c'est tout à l'ait sur les bords de
cette coupe, immédiatement au-dessous de l'insertion du calicule et du calice,
qu'ils prennent naissance. Nouvelle preuve que cette coupe est bien formée
par le réceptacle et non par la base soudée du calice et du calicule. Ces
pétales grandissent peu d'abord, et ce n'est que peu de temps avant l'an-
thèse qu'ils prennent tout leur accroissement. Dans le bouton ils se dis-
posent en préfloraison quinconciale.

Androcée. Les étamines sont au nombre de dix dans leLythrum Salicaria,
et superposées cinq aux sépales et cinq aux pétales. Bien que placées sur
le même verticillc, elles apparaissent en deux fois, et ce sont les cinq super-
posées aux sépales qui se montrent d'abord. Lorsqu'elles commencent à
poindre, le réceptacle a déjà la forme d'une coupe assez profonde, et c'est
sur les parois internes de cette coupe, à une distance assez grande au-
dessous de l'insertion des sépales et des pétales, qu'elles prennent nais-
sance. La différence d'âge des étamincs du Lijthrum Salicaria entraîne
une inégalité dans leur longueur, et cette inégalité se conserve jusque dans
la llcur épanouie où les cinq étamines superposées aux sépales sont plus
grandes que les autres. Le développement de ces dix étamines n'offre, du
reste, rien de particulier. Chacune d'elles se compose d'un lîlet et d'une
 
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