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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0508
/l9Zt ORDRE DES MÉLASTOMACÉES.
fleur épanouie. Comme la fleur est régulière, il est inutile d'ajouter qae
toutes les étamines d'un môïne verticiIle apparaissent en même temps.
Chaque étamine se comgpse d'un filet et d'une anthère dont les formes
varient beaucoup dans les Mélastomacécs, et ne méritent pas de nous
arrêter. Un fait seulement est digne de remarque.
En général, les étamines dirigent leur extrémité libre vers le sommet de
la fleur, alors même que le réceptacle a pris la forme d'une coupe ; et si
dans le bouton, peu de temps avant son épanouissement, on voit parfois
l'élamine n'être pas droite, cela tient à ce que le filet, grandissant beaucoup
plus que les pétales, est obligé de se courber et d'abaisser par suite l'anthère
qui le termine. Dans les Mélastomacées il n'en est pas ainsi. Chaque
étamine née sur le bord de la coupe réceptaculaire dirige son extrémité
libre vers le fond de celte coupe, et alors de deux choses l'une : ou la coupe
réceptaculaire est assez profonde pour que l'étamine y soit à son aise, et
alors le fond de la coupe reste uni, ou la coupe réceptaculaire n'est pas
assez profonde, et alors le fond de la coupe se creuse d'autant, de trous
qu'il y a d'étamines, et c'est dans ces trous que viennent s'engager les
anthères de ces étamines.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, on voit poindre sur le fond de
la coupe réceptaculaire quatre mamelons carpellaires superposés aux
sépales. Libres à l'origine, ils deviennent promptement connés et forment
une sorte de cheminée qui est le style. Au pied de chacun de ces mame-
lons carpellaires apparaît une petite fossette creusée dans le réceptacle.
Cette fossette devient plus profonde, et il en résulte bientôt que le fond du
réceptacle, recouvert par le style, est creusé d'un certain nombre de trous
qui sont les loges de l'ovaire. C'est en effet dans l'angle interne de ces
loges que des ovules en grand nombre naissent; nus d'abord, ils se revê-
tent promptement de deux enveloppes et deviennent analropes.
fleur épanouie. Comme la fleur est régulière, il est inutile d'ajouter qae
toutes les étamines d'un môïne verticiIle apparaissent en même temps.
Chaque étamine se comgpse d'un filet et d'une anthère dont les formes
varient beaucoup dans les Mélastomacécs, et ne méritent pas de nous
arrêter. Un fait seulement est digne de remarque.
En général, les étamines dirigent leur extrémité libre vers le sommet de
la fleur, alors même que le réceptacle a pris la forme d'une coupe ; et si
dans le bouton, peu de temps avant son épanouissement, on voit parfois
l'élamine n'être pas droite, cela tient à ce que le filet, grandissant beaucoup
plus que les pétales, est obligé de se courber et d'abaisser par suite l'anthère
qui le termine. Dans les Mélastomacées il n'en est pas ainsi. Chaque
étamine née sur le bord de la coupe réceptaculaire dirige son extrémité
libre vers le fond de celte coupe, et alors de deux choses l'une : ou la coupe
réceptaculaire est assez profonde pour que l'étamine y soit à son aise, et
alors le fond de la coupe reste uni, ou la coupe réceptaculaire n'est pas
assez profonde, et alors le fond de la coupe se creuse d'autant, de trous
qu'il y a d'étamines, et c'est dans ces trous que viennent s'engager les
anthères de ces étamines.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, on voit poindre sur le fond de
la coupe réceptaculaire quatre mamelons carpellaires superposés aux
sépales. Libres à l'origine, ils deviennent promptement connés et forment
une sorte de cheminée qui est le style. Au pied de chacun de ces mame-
lons carpellaires apparaît une petite fossette creusée dans le réceptacle.
Cette fossette devient plus profonde, et il en résulte bientôt que le fond du
réceptacle, recouvert par le style, est creusé d'un certain nombre de trous
qui sont les loges de l'ovaire. C'est en effet dans l'angle interne de ces
loges que des ovules en grand nombre naissent; nus d'abord, ils se revê-
tent promptement de deux enveloppes et deviennent analropes.