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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0524
510 ORDRE DES A.LCIIÉMILLES.
un sillon longitudinal et chaque loge s'ouvre ensuite par une feule hori-
zontale. Quant au filet, il est d'abord continu dans toute son étendue;
mais peu de temps avant l'anthèse, il devient articulé comme dans les
Euphorbes, et ce n'est pas un des faits les moins curieux de 1 anatomie
végétale que de suivre les modifications qui s'opèrent ainsi dans son tissu
pour produire ce changement.
Pistil. Le pistil ne se compose dans VAlchemilla vulgaris que d'un seul
carpelle qui présente exactement la même structure et les mêmes phases de
développement que l'un des carpelles du Fraisier. C'est, à l'origine, un
petit bourrelet semi-lunaire dont le bord est plus relevé d'un coté que de
l'autre, et dont les extrémités tendent à se toucher. Puis ce bourrelet, en
grandissant, prend l'aspect d'une feuille dont les bords se rapprochent et
se soudent pour former l'ovaire, tandis que le sommet s'allonge en un
style qui se gonfle à son extrémité et se couvre de papilles stigmaliques.
Tant que l'ovaire croit également dans tout son pourtour, le style est
placé à son sommet. Mais lorsque, comme dans le Fraisier, un des côtés
de l'ovaire prend plus d'accroissement que l'autre, le style devient de
plus en plus latéral. C'est à la base de la fente produite par le rapproche-
ment des bords du carpelle, sur la portion du réceptacle qui s'est relevée
du côté de cette fente pour former le placenta, que naît un ovule qui devient
anatrope comme dans le Fraisier, de façon que son micropyle soit extérieur
et son raphé intérieur.
Disque. Ce n'est qu'après l'apparition de toutes les parties principales
de la fleur, c'est-à-dire du calice, du calicule, del'androcée et du pistil que
la coupe réccplaculaire, devenue plus profonde, se rétrécit à sa partie supé-
rieure, et se gonfle en cet endroit en un disque glanduleux qui ferme presque
complètement sa cavité. Ce disque, en effet, lors de l'épanouissement de
la fleur, laisse une ouverture à peine suffisante pour donner passage
au style.
La fleur de VAlchemilla vulgaris se compose donc d'un calicule, de
quatre sépales, de quatre étamines alternes avec ces sépales et d'un pistil
mais que représentent ces diverses parties et notamment ces quatre
étamines?
A mon avis, les quatre étamines ne sont autre chose que quatre pétales
transformés normalement en étamines, comme on voit dans les Scitaminécs
et les Lopezia des étamines transformées normalement en pétales. Leur
mode de développement et leur position ne me laissent aucun doute à cet
égard, et quant au vertieille d'étamines qui devrait, être superposé aux
sépales, il a complètement avorté.
un sillon longitudinal et chaque loge s'ouvre ensuite par une feule hori-
zontale. Quant au filet, il est d'abord continu dans toute son étendue;
mais peu de temps avant l'anthèse, il devient articulé comme dans les
Euphorbes, et ce n'est pas un des faits les moins curieux de 1 anatomie
végétale que de suivre les modifications qui s'opèrent ainsi dans son tissu
pour produire ce changement.
Pistil. Le pistil ne se compose dans VAlchemilla vulgaris que d'un seul
carpelle qui présente exactement la même structure et les mêmes phases de
développement que l'un des carpelles du Fraisier. C'est, à l'origine, un
petit bourrelet semi-lunaire dont le bord est plus relevé d'un coté que de
l'autre, et dont les extrémités tendent à se toucher. Puis ce bourrelet, en
grandissant, prend l'aspect d'une feuille dont les bords se rapprochent et
se soudent pour former l'ovaire, tandis que le sommet s'allonge en un
style qui se gonfle à son extrémité et se couvre de papilles stigmaliques.
Tant que l'ovaire croit également dans tout son pourtour, le style est
placé à son sommet. Mais lorsque, comme dans le Fraisier, un des côtés
de l'ovaire prend plus d'accroissement que l'autre, le style devient de
plus en plus latéral. C'est à la base de la fente produite par le rapproche-
ment des bords du carpelle, sur la portion du réceptacle qui s'est relevée
du côté de cette fente pour former le placenta, que naît un ovule qui devient
anatrope comme dans le Fraisier, de façon que son micropyle soit extérieur
et son raphé intérieur.
Disque. Ce n'est qu'après l'apparition de toutes les parties principales
de la fleur, c'est-à-dire du calice, du calicule, del'androcée et du pistil que
la coupe réccplaculaire, devenue plus profonde, se rétrécit à sa partie supé-
rieure, et se gonfle en cet endroit en un disque glanduleux qui ferme presque
complètement sa cavité. Ce disque, en effet, lors de l'épanouissement de
la fleur, laisse une ouverture à peine suffisante pour donner passage
au style.
La fleur de VAlchemilla vulgaris se compose donc d'un calicule, de
quatre sépales, de quatre étamines alternes avec ces sépales et d'un pistil
mais que représentent ces diverses parties et notamment ces quatre
étamines?
A mon avis, les quatre étamines ne sont autre chose que quatre pétales
transformés normalement en étamines, comme on voit dans les Scitaminécs
et les Lopezia des étamines transformées normalement en pétales. Leur
mode de développement et leur position ne me laissent aucun doute à cet
égard, et quant au vertieille d'étamines qui devrait, être superposé aux
sépales, il a complètement avorté.