Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0536

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
522 ORDRE DES EUPHORR1ACÉES.

impossible de constater s'ils se montrent sur le réceptacle tons à la fois
ou successivement. Libres à l'origine, ils deviennent promptement connés
à leur base et forment un sac qui enveloppe plus on moins complètement,
selon l'âge, les autres parties de la fleur. Ce n'est que longtemps après
l'apparition des étamines et du pistil que l'on voit poindre clans les inter-
valles qui séparent les divisions de ce sac de petits mamelons qui s'échan-
crent et produisent ces glandes si remarquables qu'on observe à l'étal
adulte et qui alternent par suite avec les sépales.

Androcée. L'androcée se compose de cinq phalanges d'ëtamines super-
posées aux sépales. Dans chacune de ces phalanges, les étamines sont
disposées sur deux rangées et en nombre 1res variable selon l'Age. A l'ori-
gine, en effet, il n'y a qu'une étamihe par phalange"; mais bientôt on en
voit poindre une àùtrë placée un peu plus bas que la première et sur un de
ses côtés, puis une troisième immédiatement au-dessous de la première cl
nu peu plus bas que la deuxième; puis une quatrième immédialemenl au-
dessous de la deuxième et un peu plus bas que la troisième et ainsi de suite,
en sorte que les étamines de chaque phalange sont toutes d'âges différents
et d'autant plus jeunes qu'elles sont situées plus bas sur le réceptacle et par
conséquent plus rapprochées de la base du sac calicinal. Chaque étàminë
se compose d'une anthère bilocuïairé et exlrorse et d'un filet, qui d'abord
continu dans toute son étendue, s'étrangle ensuite dans le milieu de sa
longueur de manière à produire une articulation.

Pistil. Lorsque les deux premières étamines sont nées, l'extrémité de
la partie centrale du réceptacle s'aplatit et l'on voit apparaître trois mame-
lons earpellaires, origine du pistil. Libres d'abord, ces trois mamelons
deviennent promptement connés à leur base, et il en résulte une coupe
pisfillaire, dont le bord plus ou moins étroit porte sous forme de crénelure
les trois mamelons earpellaires primitifs. Cette coupe pisfillaire ne reste
pas longtemps largement béante. Son orifice se rétrécit peu à peu et, à
l'époque de l'épanouissement de la fleur, on n'en aperçoit plus la trace qu'à
l'aide de verres grossissants ; la coupe est devenue un sac complètement
clos. Par suite de ces changements dans l'ouverture de la coupe pisfillaire,
les crénelures de son bord se rapprochent de plus en plus et finissent par
se loucher. Elles s'allongent et se bifurquent, chacune en deux branches qui
se recouvrent de papilles et se transforment en stigmates.

D'un autre cote, pendant que ces modifications se produisent à l'cxlé-
rieur dans les parois, du pistil, d'autres se manifeslent à l'intérieur. Au
pied de chaque crénelure on remarque bientôt, sur le fond de la coupe
pisfillaire, une petile fossette qui devient de plus en plus profonde, en sorte
 
Annotationen