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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0561

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ANDROCÉE , PISTIL. 567

le voit s'affaisser à l'extérieur et par suite se bomber à l'intérieur sur cinq
points alternes avec les étammes. Et cet affaissement s'augmentant de plus
en [dus, il en résulte bientôt des sortes de poches plus ou moins
analogues à des doigts de gant dont l'ouverture est à l'extérieur et dont la
partie saillante est à l'intérieur. C'est là l'origine de ces appendices dont la
forme est si variée dans les Borraginées, et qui ne sont par conséquent
point des organes avortés.

Jndrocée. Lorsque les pétales sont nés, l'on voit poindre les étamincs.
Ce sont cinq mamelons superposés aux sépales. Ils sont entièrement dis-
tincts entre eux cl n'ont aucune adhérence avec la corolle. Mais le bouton
grandissant, la corolle devient gamopétale et les élamines deviennent
connées avec elles, en sorte que peu de temps avant l'anlhèse, les éla-
mines, selon la règle presque générale dans les plantes gamopétales, sont
insérées sur le tube de la corolle. Le développement de l'anthère ne
présente rien qui mérite d'être noté ; mais le filet, qui était d'abord continu
clans toute son étendue, se renfle à sa base du côté intérieur de la fleur
pour produire une sorte de bosse, tandis que du côté postérieur il donne
naissance à une pointe très développée.

Pistil. Dans toutes les Borraginées, le pistil se compose à» l'origine de
deux bourrelets semi-lunaires qui tendent à se toucher parleurs extrémités.
L'un de ces bourrelets est superposé au sépale 2; l'autre alterne avec les
sépales t et 3. Ces bourrelets en grandissant deviennent connés et circon-
scrivent une cavité sur les parois de laquelle on remarque deux cordons
épais qui sont les rudiments des placentas et qui sont continus à leur base,
de manière à partager le fond de celle cavité en deux loges. C'est sur cette
partie continue des placentas que naissent les ovules ; ils sont au nombre
de deux dans chaque loge.

Au fur et à mesure que le bouton grandit, les deux bourrelets carpel-
laircs, qui forment désormais une enceinte continue, s'élèvent de pins en
plus. Il en résulte bientôt un sac assez profond qui se resserre à son
sommet et forme une sorte de bouteille dont la partie inférieure élargie est
l'ovaire, et la partie supérieure allongée est le style.

Pendant que ces changements s'opèrent dans la forme extérieure du
pistil, d'autres modifications se présentent à l'intérieur. Les deux cordons
placentaires, qui étaient pariétaux, se rapprochent, se soudent et finissent
par partager la partie supérieure de la cavité pistillaire en deux loges qui
font suite aux deux loges formées à la partie inférieure et où sont nés les
ovules. D'un autre côté, on voit poindre dans chaque loge une lame qui,
partant des parois, s'avance graduellement vers l'intérieur et divise cha-
 
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