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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0598
58/| ORDRE DES GLOBCL ARIÉES.
Corolle. Les pétales sont au nombre de cinq et alternent avec les sépales.
Us apparaissent tous à la fois. Libres d'abord, ils deviennent promplcmen!
coiinés entre eux, sauf du côté postérieur ; le tube qui résulte de cette réu-
nion des pétales est dès lors fendu de ce côté dans toute sa longueur. Par
suite d'inégalités de développement, ces pétales prennent des grandeurs
diverses, et lors de l'épanouissement de la fleur, la corolle a cinq lobes,
dont trois, formés par le pétale antérieur et les pétales latéraux, sont 1res
grands, et dont deux, formés par les pétales postérieurs, sont très courts.
Dans le bouton le pétale antérieur est recouvert par les deux latéraux.
Androcée. Quelque jeune que soit le bouton qu'on examine, on n'observe
toujours que quatre étamines superposées aux sépales antérieurs et latéraux.
Jamais il n'y a apparence de la cinquième étamine superposée au sépale
postérieur. Ces étamines, libres à l'origine, deviennent promptement cou-
nées avec la corolle; les élamincs antérieures toutefois avant les latérales,
en sorte que lors de l'antbèsc, les étamines antérieures sont insérées bien
plus baut que les autres sur la corolle, et qu'il y a didynamic. Ces quatre
étamines, du reste, se composent chacune d'un filet et d'une anthère bilo-
oulaire, introrse, dont la déhiscenec s'opère par une fente transversale.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, le réceptacle se prolonge au delà
de leur insertion en une petite colonne au sommet de laquelle on voit
poindre deux bourrelets semi-lunaires, qui se touchent par leurs extrémités,
et circonscrivent un espace elliptique, Ces deux bourrelets, rudiments du
pistil, sont l'un antérieur et l'autre postérieur. Ils grandissent rapidement,
deviennent connés, et forment un sac qui se rcnlle en ovaire à sa base, et
s'effile à son sommet en un style allongé, dont l'ouverture supérieure est
bilabiée. Pendant que ces changements se produisent dans les contours du
pistil, on voit naître à l'intérieur, sur la paroi postérieure de l'ovaire un
ovule qui est suspendu, et tourne à l'anatropic, en dirigeant son micro-
pyle en haut du côté de son point d'attache, en sorte que son raphé est
externe.
EXPLICATION DES FIGURES;
PLANCHE CXXI.
Clolitilnria vulsaris.
Fig. I. Très jeune inflorescence do Globularia vuîgaris. Les bradées et les (leurs apparais-
sent successivement delà base au sommet.
Fig. 2. Position de la fleur par rapporta la bractée mèro, B. Tous les sépales sont nés.
Fig. 3. Apparition des pétales, />, alternes avec les sépales, s.
Fig. 4. Fleur un peu plus Agée, vue de, face : p, pétales; s, sépales.
Corolle. Les pétales sont au nombre de cinq et alternent avec les sépales.
Us apparaissent tous à la fois. Libres d'abord, ils deviennent promplcmen!
coiinés entre eux, sauf du côté postérieur ; le tube qui résulte de cette réu-
nion des pétales est dès lors fendu de ce côté dans toute sa longueur. Par
suite d'inégalités de développement, ces pétales prennent des grandeurs
diverses, et lors de l'épanouissement de la fleur, la corolle a cinq lobes,
dont trois, formés par le pétale antérieur et les pétales latéraux, sont 1res
grands, et dont deux, formés par les pétales postérieurs, sont très courts.
Dans le bouton le pétale antérieur est recouvert par les deux latéraux.
Androcée. Quelque jeune que soit le bouton qu'on examine, on n'observe
toujours que quatre étamines superposées aux sépales antérieurs et latéraux.
Jamais il n'y a apparence de la cinquième étamine superposée au sépale
postérieur. Ces étamines, libres à l'origine, deviennent promptement cou-
nées avec la corolle; les élamincs antérieures toutefois avant les latérales,
en sorte que lors de l'antbèsc, les étamines antérieures sont insérées bien
plus baut que les autres sur la corolle, et qu'il y a didynamic. Ces quatre
étamines, du reste, se composent chacune d'un filet et d'une anthère bilo-
oulaire, introrse, dont la déhiscenec s'opère par une fente transversale.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, le réceptacle se prolonge au delà
de leur insertion en une petite colonne au sommet de laquelle on voit
poindre deux bourrelets semi-lunaires, qui se touchent par leurs extrémités,
et circonscrivent un espace elliptique, Ces deux bourrelets, rudiments du
pistil, sont l'un antérieur et l'autre postérieur. Ils grandissent rapidement,
deviennent connés, et forment un sac qui se rcnlle en ovaire à sa base, et
s'effile à son sommet en un style allongé, dont l'ouverture supérieure est
bilabiée. Pendant que ces changements se produisent dans les contours du
pistil, on voit naître à l'intérieur, sur la paroi postérieure de l'ovaire un
ovule qui est suspendu, et tourne à l'anatropic, en dirigeant son micro-
pyle en haut du côté de son point d'attache, en sorte que son raphé est
externe.
EXPLICATION DES FIGURES;
PLANCHE CXXI.
Clolitilnria vulsaris.
Fig. I. Très jeune inflorescence do Globularia vuîgaris. Les bradées et les (leurs apparais-
sent successivement delà base au sommet.
Fig. 2. Position de la fleur par rapporta la bractée mèro, B. Tous les sépales sont nés.
Fig. 3. Apparition des pétales, />, alternes avec les sépales, s.
Fig. 4. Fleur un peu plus Agée, vue de, face : p, pétales; s, sépales.