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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0604
590 ORDRE DES RIGNONIACÉES.
également ; mais ensuite l'une d'elles s'atrophie cl à l'époque de l'anthèse
elle est réduite à un simple fdet stérile. Des quatre autres les deux anté-
rieures deviennent un peu plus grandes et il en résulte des étamines didy-
names. Chacune, du reste, se compose d'un fdet et d'une anthère introrsc,
biloculairc et s'ouvrant par deux fentes longitudinales. Libres à l'origine,
elles deviennent plus tard connées avec la corolle et semblent insérées
sur sa base.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, on voit poindre sur le sommet
du réceptacle deux bourrelets semi-lunaires dont les extrémités finissent par
se toucher en s'allongcant et par devenir connées. Ces deux bourrelets,
rudiments du pistil, sont l'un antérieur et l'autre postérieur. Ils grandissent
peu à peu ; leurs bords s'élèvent et il en résulte bientôt un sac renllé en
ovaire à sa base, effdé en style dans sa partie médiane et élargi en stigmate
à son sommet. Pendant que ces changements se produisent dans la forme
extérieure du pistil, on remarque à l'intérieur, au pied des bourrelets car-
pcllaires primitifs, deux excavations qui, devenant déplus en plus profondes,
constituent les loges de l'ovaire. C'est, en effet, sur la cloison qui sépare ces
deux excavations et qui se renfle en placentas, que l'on voit apparaître un
grand nombre d'ovules anatropes, ascendants avec micropyle infère et
extérieur.
Disque. Le disque n'est qu'un bourrelet pcntagonal résultant du gonfle-
ment du réceptacle et produit par la confluence de cinq tubercules qui
apparaissent longtemps après le pistil.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CLI.
Bigiionia granriillora.
Fig. 1. Jeune inflorescence do Dignonia grandiftora : fi, bractée mère ; /(, fleur née à son
aisselle : b, bradées socondairos latérales et fertiles.
Fig. 2. Fleur dans laquelle le calice seul est né : s2, sépale postérieur; s4, s"'j sépales
latéraux.
Fig. 3. Fleur au moment où apparaissent les pétales : s, calice.
Fig. i. La même fleur dont on a étalé les sépales, s, pour montrer les pétales, p.
Fig. 5. Fleur peu do temps après l'apparition dos étamines. Les sépales, s, sont connés à
leur base.
Fig. 6. La mémo fleur dont on a coupé une partie du calice, S, pour montrer les pétales,
p, encore libres et les étamines^ et.
Fig. 7. Fleur un peu plus jeune, vue de faco. On a coupé Je calice, s ; p, pétales ;
ut, étamines.
également ; mais ensuite l'une d'elles s'atrophie cl à l'époque de l'anthèse
elle est réduite à un simple fdet stérile. Des quatre autres les deux anté-
rieures deviennent un peu plus grandes et il en résulte des étamines didy-
names. Chacune, du reste, se compose d'un fdet et d'une anthère introrsc,
biloculairc et s'ouvrant par deux fentes longitudinales. Libres à l'origine,
elles deviennent plus tard connées avec la corolle et semblent insérées
sur sa base.
Pistil. Lorsque les étamines sont nées, on voit poindre sur le sommet
du réceptacle deux bourrelets semi-lunaires dont les extrémités finissent par
se toucher en s'allongcant et par devenir connées. Ces deux bourrelets,
rudiments du pistil, sont l'un antérieur et l'autre postérieur. Ils grandissent
peu à peu ; leurs bords s'élèvent et il en résulte bientôt un sac renllé en
ovaire à sa base, effdé en style dans sa partie médiane et élargi en stigmate
à son sommet. Pendant que ces changements se produisent dans la forme
extérieure du pistil, on remarque à l'intérieur, au pied des bourrelets car-
pcllaires primitifs, deux excavations qui, devenant déplus en plus profondes,
constituent les loges de l'ovaire. C'est, en effet, sur la cloison qui sépare ces
deux excavations et qui se renfle en placentas, que l'on voit apparaître un
grand nombre d'ovules anatropes, ascendants avec micropyle infère et
extérieur.
Disque. Le disque n'est qu'un bourrelet pcntagonal résultant du gonfle-
ment du réceptacle et produit par la confluence de cinq tubercules qui
apparaissent longtemps après le pistil.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CLI.
Bigiionia granriillora.
Fig. 1. Jeune inflorescence do Dignonia grandiftora : fi, bractée mère ; /(, fleur née à son
aisselle : b, bradées socondairos latérales et fertiles.
Fig. 2. Fleur dans laquelle le calice seul est né : s2, sépale postérieur; s4, s"'j sépales
latéraux.
Fig. 3. Fleur au moment où apparaissent les pétales : s, calice.
Fig. i. La même fleur dont on a étalé les sépales, s, pour montrer les pétales, p.
Fig. 5. Fleur peu do temps après l'apparition dos étamines. Les sépales, s, sont connés à
leur base.
Fig. 6. La mémo fleur dont on a coupé une partie du calice, S, pour montrer les pétales,
p, encore libres et les étamines^ et.
Fig. 7. Fleur un peu plus jeune, vue de faco. On a coupé Je calice, s ; p, pétales ;
ut, étamines.