DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0629
EXPLICATION DES FIGURES. 615
rieur. Chacune d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire,
infrorsc, dont la déhiscence s'opère par deux fentes longitudinales.
Pistil. Lorsque les étarnines sont nées, on voit poindre le pistil. Ce sont
à l'origine cinq mamelons carpellaircs superposés aux sépales. Ces cinq
mamelons deviennent promptement connés à la base, et forment une sorte
d'enceinte continue à cinq crénelures autour de l'extrémité du réceptacle,
qui est hémisphérique., et qui deviendra l'ovule. On dirait, à cet âge, qu'il
va au centre de la tlcur une soucoupe crénelée, portant une houle dans son
milieu. Les bords de cette enceinte continue s'élèvent, l'ouverture diminue
tandis que les crénelures s'allongent beaucoup, et il en résulte bientôt une
cavité close presque de toutes parts, l'ovaire, dont l'orifice supérieur très
étroit est entouré de cinq appendices, qui seront les branches stigmaliqucs
du style.
Pendant que ces modifications se produisent dans les contours extérieurs
du pistil, le sommet du réceptacle se revôt d'une enveloppe et se trans-
forme en un ovule anatrope. Cet ovule est porté sur un filet très long, à
l'extrémité duquel il est suspendu comme une lanterne à son piédestal, de
façon que son micropyle regarde le haut de l'ovaire ; car c'est de cette partie
supérieure de l'ovaire que descendra dans les Armeria cette espèce de
bouchon, qui doit, à un certain âge, recouvrir le micropyle. Dans les
Phimbago larpentœ ce bouchon est à peine apparent, et c'est la secondine
qui s'allonge beaucoup et va se mettre en contact avec le sommet de la
cavité ovarienne.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CLIII.
Armcrla plantaginca.
Fig. \-, Jeune inflorescence de Armeria phmlaginca ; c'est une petite cyme unipare scor-
pioïdo.
Fig. 2. Fleur dans laquelle le calice, s, et la corolle, p, sont nés.
Fig. 3. Apparition des étarnines, et. Elles sont superposées aux pétales, p, et alternes avec
les sépales, s.
Fig. 4. Apparition du pistil. Ce sont cinq mamelons, cp, superposés aux sépales, s, et al-
ternes avec les pétales, p, et les étarnines, et ■ ol, extrémité du réceptaclo, qui deviendra
l'ovule.
Fig. 5. Fleur au moment où l'ovule se revêt de son enveloppe : s, calice ; et, étarnines.
Fig. 6. Coupe longitudinale de cette fleur : s, calice ; p, corolle ; et, étarnines.
Fig. 7. Fleur plus âgée que dans la fig. o : s, calice.
Fig. 8. La même, dont on a enlevé le calice pour montrer la préfloraison convolutive de la
corolle.
rieur. Chacune d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire,
infrorsc, dont la déhiscence s'opère par deux fentes longitudinales.
Pistil. Lorsque les étarnines sont nées, on voit poindre le pistil. Ce sont
à l'origine cinq mamelons carpellaircs superposés aux sépales. Ces cinq
mamelons deviennent promptement connés à la base, et forment une sorte
d'enceinte continue à cinq crénelures autour de l'extrémité du réceptacle,
qui est hémisphérique., et qui deviendra l'ovule. On dirait, à cet âge, qu'il
va au centre de la tlcur une soucoupe crénelée, portant une houle dans son
milieu. Les bords de cette enceinte continue s'élèvent, l'ouverture diminue
tandis que les crénelures s'allongent beaucoup, et il en résulte bientôt une
cavité close presque de toutes parts, l'ovaire, dont l'orifice supérieur très
étroit est entouré de cinq appendices, qui seront les branches stigmaliqucs
du style.
Pendant que ces modifications se produisent dans les contours extérieurs
du pistil, le sommet du réceptacle se revôt d'une enveloppe et se trans-
forme en un ovule anatrope. Cet ovule est porté sur un filet très long, à
l'extrémité duquel il est suspendu comme une lanterne à son piédestal, de
façon que son micropyle regarde le haut de l'ovaire ; car c'est de cette partie
supérieure de l'ovaire que descendra dans les Armeria cette espèce de
bouchon, qui doit, à un certain âge, recouvrir le micropyle. Dans les
Phimbago larpentœ ce bouchon est à peine apparent, et c'est la secondine
qui s'allonge beaucoup et va se mettre en contact avec le sommet de la
cavité ovarienne.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CLIII.
Armcrla plantaginca.
Fig. \-, Jeune inflorescence de Armeria phmlaginca ; c'est une petite cyme unipare scor-
pioïdo.
Fig. 2. Fleur dans laquelle le calice, s, et la corolle, p, sont nés.
Fig. 3. Apparition des étarnines, et. Elles sont superposées aux pétales, p, et alternes avec
les sépales, s.
Fig. 4. Apparition du pistil. Ce sont cinq mamelons, cp, superposés aux sépales, s, et al-
ternes avec les pétales, p, et les étarnines, et ■ ol, extrémité du réceptaclo, qui deviendra
l'ovule.
Fig. 5. Fleur au moment où l'ovule se revêt de son enveloppe : s, calice ; et, étarnines.
Fig. 6. Coupe longitudinale de cette fleur : s, calice ; p, corolle ; et, étarnines.
Fig. 7. Fleur plus âgée que dans la fig. o : s, calice.
Fig. 8. La même, dont on a enlevé le calice pour montrer la préfloraison convolutive de la
corolle.