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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0632
618 ORDRE DES CAPRIFOLIACÉES.
qu'elle est constituée par la coupe réceptaculaire ; l'autre supérieure et ap-
pendiculaire, puisqu'elle est constituée par les trois bourrelets carpcllaircs,
qui, en devenant connés, forment une sorte de cheminée recouvrant la partie
inférieure. Les ovides sont nombreux, analropcs, et sur deux séries dans
chaque loge de façon que ceux d'une série tournent le dos à ceux de l'autre
série.
Dans \c Leycesteria formosaloschoses ne se passent pas tout à fait de même
que dans le Lonicera periclymenum. Les bourrelets carpellaircs qui nais-
sent sur les parois internes de la coupe réceptaculaire sont au nombre de
cinq et non de trois. Ils sont superposes aux pétales. Ensuite, on remarque
au pied de chacun de ces bourrelets carpellaires, sur le fond de la coupe
réceptaculaire, une excavation gui va continuellement en s'agrandissant, de
sorte que leslogos del 'ovaire au lieu d'être formées seulement par des cloisons
placentaires, qui, parlant des parois, se réunissent au centre, ne sont formées
de cette manière que dans leur partie supérieure, leur partie inférieure pro-
venant de trous creusés dans le réceptacle. Les ovules, du reste, sont éga-
lement fort nombreux, anatropes et rangés sur deux séries.
Enfin, dans le Symphoricarpos racemosa, l'ovaire se forme exactement
comme dans le Leycesteria formosa, c'est-à-dire que chaque loge est formée
à la partie supérieure des cloisons placentaires qui se réunissent au centre
et à la partie inférieure par des trous creusés dans le réceptacle. Mais au lieu
de cinq loges, il n'en présente jamais que quatre, dont deux sont latérales,
les deux autres étant l'une antérieure et l'autre postérieure. Les ovules sont
nombreux dans les deux loges antérieure et postérieure ; ils sont disposés
sur deux séries, et comme ils sont anatropes, ceux d'une série tournent le
dos à ceux de l'autre série. Dans chacune des deux loges latérales, au con-
traire, il n'y a jamais qu'un ovule anatrope, mais suspendu, de façon que
son micropyle est interne, et son raphé externe. Il est placé immédiatement
au-dessous de la fente produite par le rapprochement des cloisons placen-
taires. Et, chose aussi remarquable, il n'y a jamais que ces deux loges uni-
ovules qui soient fertiles, tous les ovules des deux autres loges n'arrivant
jamais à maturité.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXXVtl.
Loniccra periclymenum.
Fig. 1. Extrémité d'une tige florifère de Loniccra periclymenum.
Fig. 2. Position de la (leur, (l, par rapport à la bractée mère, Il ■ b, bractées secondaires,
à l'aisselle de chacune desquelles naît une fleur, /)'.
qu'elle est constituée par la coupe réceptaculaire ; l'autre supérieure et ap-
pendiculaire, puisqu'elle est constituée par les trois bourrelets carpcllaircs,
qui, en devenant connés, forment une sorte de cheminée recouvrant la partie
inférieure. Les ovides sont nombreux, analropcs, et sur deux séries dans
chaque loge de façon que ceux d'une série tournent le dos à ceux de l'autre
série.
Dans \c Leycesteria formosaloschoses ne se passent pas tout à fait de même
que dans le Lonicera periclymenum. Les bourrelets carpellaircs qui nais-
sent sur les parois internes de la coupe réceptaculaire sont au nombre de
cinq et non de trois. Ils sont superposes aux pétales. Ensuite, on remarque
au pied de chacun de ces bourrelets carpellaires, sur le fond de la coupe
réceptaculaire, une excavation gui va continuellement en s'agrandissant, de
sorte que leslogos del 'ovaire au lieu d'être formées seulement par des cloisons
placentaires, qui, parlant des parois, se réunissent au centre, ne sont formées
de cette manière que dans leur partie supérieure, leur partie inférieure pro-
venant de trous creusés dans le réceptacle. Les ovules, du reste, sont éga-
lement fort nombreux, anatropes et rangés sur deux séries.
Enfin, dans le Symphoricarpos racemosa, l'ovaire se forme exactement
comme dans le Leycesteria formosa, c'est-à-dire que chaque loge est formée
à la partie supérieure des cloisons placentaires qui se réunissent au centre
et à la partie inférieure par des trous creusés dans le réceptacle. Mais au lieu
de cinq loges, il n'en présente jamais que quatre, dont deux sont latérales,
les deux autres étant l'une antérieure et l'autre postérieure. Les ovules sont
nombreux dans les deux loges antérieure et postérieure ; ils sont disposés
sur deux séries, et comme ils sont anatropes, ceux d'une série tournent le
dos à ceux de l'autre série. Dans chacune des deux loges latérales, au con-
traire, il n'y a jamais qu'un ovule anatrope, mais suspendu, de façon que
son micropyle est interne, et son raphé externe. Il est placé immédiatement
au-dessous de la fente produite par le rapprochement des cloisons placen-
taires. Et, chose aussi remarquable, il n'y a jamais que ces deux loges uni-
ovules qui soient fertiles, tous les ovules des deux autres loges n'arrivant
jamais à maturité.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXXVtl.
Loniccra periclymenum.
Fig. 1. Extrémité d'une tige florifère de Loniccra periclymenum.
Fig. 2. Position de la (leur, (l, par rapport à la bractée mère, Il ■ b, bractées secondaires,
à l'aisselle de chacune desquelles naît une fleur, /)'.