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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0661
ORDRE DES GOODElMACEES.
Bien que ressemblant beaucoup aux Lobéliacées, les Goodéniacées en
diffèrent cependant au premier abord par deux caractères qui frappent les
yeux immédiatement, et qui sont : la position de la Heur par rapport à la
bractée mère et la présence autour du stigmate d'une sorte de cupule qui le
recouvre presque complètement.
Dans les Goodéniacées, et en particulier dans le Goodenia ovata, la fleur,
qui est pentamère, a toujours deux sépales en avant, deux sur les côtés, et
un en arrière. Par suite la corolle, qui est bilabiée, a une lèvre supérieure
composée de deux pétales, et une lèvre inférieure composée de trois pétales.
On a vu au contraire que dans les Lobéliacées la fleur a toujours un sépale
en avant, deux sur les côtés, et deux en arrière, en sorte que la corolle,
qui est bilabiée, a une lèvre supérieure composée de trois pétales, et une
lèvre inférieure composée de deux pétales.
Quant à cette cupule qui entoure l'extrémité du style, elle ne se montre
que très tard sous la forme d'un bourrelet qui grandit peu à peu. C'est
quelque chose d'analogue aux appendices qu'on voit parfois apparaître sur
le style à différentes hauteurs dans un grand nombre de plantes.
Le pistil n'a jamais que deux loges dans le Goodenia ovata ; l'une est an-
térieure et l'autre postérieure. Toutes deux renferment un grand nombre
d'ovules, et passent dans leur développement par toutes les phases que j'ai
décrites à l'occasion du Tupa ignescens dans l'ordre des Lobéliacées.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXLIX.
Goodenia ovata.
Fig. 28, 29. Style à divers âges. Dans la fig. 28 on n'aperçoit encore aucune trace de ce
bourrelet, k, qu'on remarque dans la fig. 29.
Fig. 30, 31, 32, 33. Extrémités du style de plus en plus âgées. Le bourrelet, k, grandit
et finit par envelopper le sommet du style.
Fig. 34. Coupe longitudinale de la fig. 32.
Fig. 35. Coupe longitudinale de la fig. 33.
Bien que ressemblant beaucoup aux Lobéliacées, les Goodéniacées en
diffèrent cependant au premier abord par deux caractères qui frappent les
yeux immédiatement, et qui sont : la position de la Heur par rapport à la
bractée mère et la présence autour du stigmate d'une sorte de cupule qui le
recouvre presque complètement.
Dans les Goodéniacées, et en particulier dans le Goodenia ovata, la fleur,
qui est pentamère, a toujours deux sépales en avant, deux sur les côtés, et
un en arrière. Par suite la corolle, qui est bilabiée, a une lèvre supérieure
composée de deux pétales, et une lèvre inférieure composée de trois pétales.
On a vu au contraire que dans les Lobéliacées la fleur a toujours un sépale
en avant, deux sur les côtés, et deux en arrière, en sorte que la corolle,
qui est bilabiée, a une lèvre supérieure composée de trois pétales, et une
lèvre inférieure composée de deux pétales.
Quant à cette cupule qui entoure l'extrémité du style, elle ne se montre
que très tard sous la forme d'un bourrelet qui grandit peu à peu. C'est
quelque chose d'analogue aux appendices qu'on voit parfois apparaître sur
le style à différentes hauteurs dans un grand nombre de plantes.
Le pistil n'a jamais que deux loges dans le Goodenia ovata ; l'une est an-
térieure et l'autre postérieure. Toutes deux renferment un grand nombre
d'ovules, et passent dans leur développement par toutes les phases que j'ai
décrites à l'occasion du Tupa ignescens dans l'ordre des Lobéliacées.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXLIX.
Goodenia ovata.
Fig. 28, 29. Style à divers âges. Dans la fig. 28 on n'aperçoit encore aucune trace de ce
bourrelet, k, qu'on remarque dans la fig. 29.
Fig. 30, 31, 32, 33. Extrémités du style de plus en plus âgées. Le bourrelet, k, grandit
et finit par envelopper le sommet du style.
Fig. 34. Coupe longitudinale de la fig. 32.
Fig. 35. Coupe longitudinale de la fig. 33.