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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0674
660 ORDRE DES IRIDÉES.
Périanthe. Le périanthe se compose de six divisions disposées sur deux
rangs de trois chacun. Les trois divisions du rang externe apparaissent en
premier lieu ; il y en a deux en arrière et une en avant. Les deux divisions
qui sont postérieures apparaissent avant l'autre. Les trois divisions du rang
interne se montrent ensuite, et toutes trois en même temps. Mais il m'a
semblé qu'elles ne sont bien visibles que lorsque les étamines sont nées ;
ce qui porterait à croire qu'elles sont moins âgées qu'elles. Libres entre
elles d'abord, toutes ces six divisions deviennent plus tard connées et for-
ment un périanthe, en apparence, unique à la base.
Androcée. On n'observe jamais, quelque jeune que soit le bouton qu'on
examine, que trois étamines à l'androcée. Comme je le disais tout à l'heure,
il semblerait qu'elles apparaissent avant les divisions internes du périanthe.
Elles sont superposées aux divisions externes, et comme pour ces divisions,
les deux étamines postérieures sont déjà très visibles, qu'on n'aperçoit en-
core aucune trace de la troisième. Complètement indépendantes du pé-
rianthe à l'origine, elles deviennent plus lard connées avec lui. Chacune
d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire, exlrorse, dont la
déhiscence a lieu par deux fentes longitudinales.
Pistil. Le pistil des Gladiolus communis se développe exactement comme
celui des Amaryllidées. Après la naissance des étamines, le réceptacle s'est
creusé en coupe, et c'est sur les bords de cette coupe, un peu au-dessous
des étamines, qu'apparaissent trois mamelons carpellaires, qui deviennent
eonnés, et forment au-dessous de cette coupe réceptaculairc un long tube,
qui est le style. D'un autre côté, sur les parois internes de cette coupe récep-
laculaire on voit poindre trois cordons longitudinaux alternes avec les trois
mamelons carpellaires, qui, s'aplalissant, s'allongent en lames et s'avancent
les uns au-devant des autres, se rencontrent, se soudent, et partagent la
coupe réceptaculairc en trois compartiments ou loges. C'est dans l'angle
interne de ces compartiments que naissent les ovules ; ils sont anatropes,
et se revêtent de deux enveloppes. Leur nombre est considérable, et ils sont
placés sur deux séries et horizontaux, ceux d'une série tournant le dos à
ceux de l'autre.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXXXVIIl.
Gladiolus communis.
Fig. I. Jeune inflorescence de Gladiolus communis. A l'aisselle de chaque bractée mère, B,
naît une fleur, jl.
Périanthe. Le périanthe se compose de six divisions disposées sur deux
rangs de trois chacun. Les trois divisions du rang externe apparaissent en
premier lieu ; il y en a deux en arrière et une en avant. Les deux divisions
qui sont postérieures apparaissent avant l'autre. Les trois divisions du rang
interne se montrent ensuite, et toutes trois en même temps. Mais il m'a
semblé qu'elles ne sont bien visibles que lorsque les étamines sont nées ;
ce qui porterait à croire qu'elles sont moins âgées qu'elles. Libres entre
elles d'abord, toutes ces six divisions deviennent plus tard connées et for-
ment un périanthe, en apparence, unique à la base.
Androcée. On n'observe jamais, quelque jeune que soit le bouton qu'on
examine, que trois étamines à l'androcée. Comme je le disais tout à l'heure,
il semblerait qu'elles apparaissent avant les divisions internes du périanthe.
Elles sont superposées aux divisions externes, et comme pour ces divisions,
les deux étamines postérieures sont déjà très visibles, qu'on n'aperçoit en-
core aucune trace de la troisième. Complètement indépendantes du pé-
rianthe à l'origine, elles deviennent plus lard connées avec lui. Chacune
d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculaire, exlrorse, dont la
déhiscence a lieu par deux fentes longitudinales.
Pistil. Le pistil des Gladiolus communis se développe exactement comme
celui des Amaryllidées. Après la naissance des étamines, le réceptacle s'est
creusé en coupe, et c'est sur les bords de cette coupe, un peu au-dessous
des étamines, qu'apparaissent trois mamelons carpellaires, qui deviennent
eonnés, et forment au-dessous de cette coupe réceptaculairc un long tube,
qui est le style. D'un autre côté, sur les parois internes de cette coupe récep-
laculaire on voit poindre trois cordons longitudinaux alternes avec les trois
mamelons carpellaires, qui, s'aplalissant, s'allongent en lames et s'avancent
les uns au-devant des autres, se rencontrent, se soudent, et partagent la
coupe réceptaculairc en trois compartiments ou loges. C'est dans l'angle
interne de ces compartiments que naissent les ovules ; ils sont anatropes,
et se revêtent de deux enveloppes. Leur nombre est considérable, et ils sont
placés sur deux séries et horizontaux, ceux d'une série tournant le dos à
ceux de l'autre.
EXPLICATION DES FIGURES.
PLANCHE CXXXVIIl.
Gladiolus communis.
Fig. I. Jeune inflorescence de Gladiolus communis. A l'aisselle de chaque bractée mère, B,
naît une fleur, jl.