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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0680

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666 ORDRE DIÎS ORCHIDÉES.

visions du périanthe externe, l'autre deux étamines superposées aux deux
divisions antérieures du périanthe interne. A aucune époque je n'ai aperçu
la moindre trace d'étamine devant le labelle.

Les trois étamines superposées aux divisions du périanthe externe, bien
que nées avant celles qui sont superposées aux deux divisions du périanthe
interne, n'apparaissent pas toutes à là fois. L'étamine superposée à la division
antérieure du périanthe externe se montre avant les deux autres. Elle
seule accomplira toutes les phases d'un développement régulier, et de-
viendra fertile, les deux autres s'arrêteront bientôt, et dans la fleur épanouie
se présenteront sous l'aspect de petits tubercules.

Les deux étamines superposées aux divisions antérieures du périanthe
interne avortent presque aussitôt leur naissance, et l'on n'en trouve plus le
moindre vestige lors de l'anlhèse.

Pistil. Lorsque les deux verticilles de l'androcée sont nés, le fond du
réceptacle s'évase, et sur les bords de l'excavation qui en résulte on voit
poindre trois mamelons superposés aux divisions du périanthe externe.
Ces trois mamelons sont les rudiments du pistil. Us s'allongent, deviennent
connés entre eux, et avec l'androcée d'une part et le labelle de l'autre; ces
trois mamelons carpellaires, toutefois, ne se développent pas également.
Le mamelon superposé à l'étamine fertile s'accroît beaucoup plus que les
deux autres, et donne naissance à un stigmate nettement caractérisé. Les
deux autres mamelons, au contraire, s'atrophient, et à peine en observe-t-on
les vestiges sur cette espèce d'enceinte continue formée, au-dessus de la ca-
vité creusée dans le réceptacle, parle labelle, l'androcée et le style devenus
connés.

A mesure que ces modifications se produisent dans l'androcée et la partie
supérieure du pistil, l'excavation qui s'est produite sur le fond du récep-
tacle devient de plus en plus profonde, et l'on remarque bientôt sur ses
parois trois doubles cordons qui alternent avec les trois mamelons carpel-
laires. Ces trois doubles cordons, qui s'étendent depuis le fond de la coupe
réceptaculaire jusque sur ses bords sont les placentas. Ils se recouvrent
promptement d'ovules très petits et anatropes.

La fleur des Orchidées est donc construite, comme les Amaryllidces, sur
le type trois ; son périanthe est double ; ses étamines sont disposées sur
deux verticilles, et les mamelons carpellaires sont au nombre de trois, super-
posés aux divisions du périanthe externe. Mais tandis que dans les Ama-
ryllidées toutes les diverses parties se développent régulièrement, dans
les Orchidées cinq étamines avortent sur six, cl des trois mamelons car-
pellaires un seul s'allonge en style.
 
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