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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0692

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G78 ORDRE DÉS CANNÉES.

de croître sans interruption en sorte qu'elles recouvrent toujours les
organes internes. Mais elles ne croissent pas toutes également. Celle qui
est presque superposée à la bractée latérale secondaire se développe beau-
coup moins que les deux autres. En prélloraison elle est tout à l'ait intérieure
et recouverte d'un côté par la division antérieure qui est mi-partie intérieure
et mi-partie extérieure, et de l'autre côté par la troisième division qui est
extérieure.

Androcée. Peu de temps après la naissance des divisions internes du
périantbc, le réceptacle se creuse dans sa partie centrale et l'orme une sorte
de coupe autour de laquelle on remarque un bourrelet annulaire ; ce bour-
relet annulaire est l'origine de l'androcée. Pour peu en effet qu'on suive
un peu plus loin le développement de la fleur, on voit bientôt poindre sur
ce bourrelet annulaire quelquefois trois mamelons internes, le plus souvent
quatre ou cinq. Lorsqu'il n'y en a que trois, ils sont superposés aux trois
divisions internes du périantbc; lorsqu'il y en a quatre ou cinq, cela tient
à ce qu'il y a un phénomène de dédoublement, et que vis-à-vis deux des
divisions internes du périantbc, au lieu d'un mamelon il s'en est déve-
loppé deux.

Ces mamelons grandissent rapidement. Les deux qui sont superposés à
la division interne la plus petite du périantbc, se transforment en deux
staminodes ressemblant tout à fait à des pétales; les deux autres, qui sont
superposés à la division interne du périantbc qui recouvre les autres en
prélloraison, deviennent l'un une étaminc avec une seule loge à l'anthère,
et l'autre un staminode pélaloïde ; enfin, le mamelon qui est superposé à la
division interne du périantbc qui est mi-partie recouverte et mi-partie
recouvrante, se transforme en un grand pétale.

Pistil; Au-dessous de ces mamelons staminaux, mais toujours sur les
ooras de celte coupe formée par l'excavation du réceptacle, on remarque
trois autres mamelons superposés aux trois divisions externes du périanthe.
Ces trois mamelons sont les rudiments du pistil ; ils n'ont pas la forme de
tubercules que présentent d'abord les mamelons staminaux; ils ressemblent
davantage à de jeunes feuilles. Libres à l'origine, ils deviennent promp-
tement connés, cl forment comme une sorte de cheminée, qui surmonte la
cavité creusée dans le réceptacle. Celte sorte de cheminée c'est le style qui
s'aplatit beaucoup à son sommet; la cavité creusée dans le réceptacle, c'est
l'ovaire qui est infère Nul doute, par conséquent, pour quiconque a suivi
les phases de ce développement, que le pistil des Canna est compose de
deux parties, l'une axile, l'ovaire ; l'autre appendiculaire, le style.

A mesure que le style grandit, on voit poindre sur les parois de la
 
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