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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0716

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702 ORDRE DES GRAMINÉES.

Androcée. Le Briza média, comme la plupart des Graminées, n'a que
trois étamines ; elles apparaissent après la paillette supérieure au moment
où les deux bourrelets qui la constituent se rapprochent pour ne former
qu'une seule écaille. Ce sont trois mamelons, dont deux sont postérieurs et
superposés à ces deux bourrelets de la paillette supérieure, et dont le troi-
sième est antérieur et superposé à la paillette inférieure. Dans le Riz et dans
les Ehrharta, il y a six étamines. Trois sont placées comme les trois éta-
mines des Briza, c'est-à-dire sont superposées à la paillette inférieure et
aux deux dents de la paillette supérieure ; les trois autres sont alternes. Il y
a donc dans les Graminées, tantôt un seul verticille d'étamines'et tantôt
deux. Quand on recherche dans quel ordre apparaissent ces deux verti-
cilles, on n'observe pas toujours le premier tout entier avant le second.
Ainsi, dans les Ehrharta comme dans le Riz, j'ai vu poindre d'abord les
deux étamines du premier verticille qui sont superposées aux deux bourre-
lets de la paillette supérieure, puis deux autres du second verticille qui
sont placées à droite et à gauche de la paillette inférieure, et enfin les deux
étamines antérieure et postérieure.

Paléoles. Rien n'est plus difficile que de déterminer le montent précis
où les paléoles apparaissent dans le Riz et les Ehrharta : elles naissent bien
certainement avant les étamines qui leur sont superposées ; mais naissent-
elles avant les deux étamines superposées aux deux lobes de la paillette
supérieure? Je ne le pense pas. Malgré toutes mes recherches, je ne les ai
jamais vues qu'après l'apparition de ces deux premières étamines. De même
dans le Stipa, où il y en a trois et où il est plus facile, à cause de l'élévation
du réceptacle au-dessus des paillettes, de bien apercevoir l'androcée, tou-
jours les trois étamines se sont montrées avant les trois paléoles alternes.
C'est là un fait trop singulier pour que je ne l'aie pas vérifié sur toutes les
Graminées que j'ai étudiées, et pour que, malgré toutes ces vérifications,
je ne l'émette pas au moins avec quelque doute.

Pistil. Le pistil n'est jamais formé que d'une seule feuille carpcllaire.
C'est d'abord un léger repli qui se montre sur le réceptacle du côté de la
paillette inférieure. Ce repli, très circonscrit à l'origine, s'élargit peu à
peu à sa base , et finit, en grandissant, par produire une sorte de sac,
l'ovaire, renfermant à sa partie inférieure le sommet du réceptacle sur
lequel s'est développé un ovule. Dans les Nardus, ce sac s'allonge sur un
de ses côtés qui correspond à la nervure médiane de la feuille carpcllaire,
en une longue pointe qui est le style et qui reste toujours simple; dans le
Maïs, il n'y a également qu'un style produit de la même manière, mais qui
se bifurque à son extrémité. Dans le Riz, le côté du sac ovarien qui cor-
 
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