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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0737
RÉCEPTACLE.
Le réceptacle est l'extrémité du pédoncule ; c'est à sa surface que sont
insérés les divers organes de la fleur. Sa forme varie beaucoup.
Dans les Renoncules, il est conique et ses pétales s'insèrent à sa base,
les pétales un peu plus haut, puis les étamines, et enfin le pistil qui est au
sommet. Lorsqu'il en est ainsi, les étamines sont immédiatement au-dessous
de l'ovaire et sont dites hypogynes.
Dans le Pécher, l'Abricotier, le réceptacle, au contraire, ressemble à
une coupe; au fond de celte coupe se trouve le pistil ; sur ses bords sont
nés le calice, la corolle et les étamines. Lorsque les choses se passent ainsi,
les étamines sont dites périgynes.
Cette manière de considérer le réceptacle n'a rien qui doive surprendre,
et, sans avoir recours à l'organogénie, on eût pu y arriver en se rappelant
que le réceptacle commun des (leurs dans les Composées, qui est conique
dans VJnthemis nobilis, par exemple, peut devenir plat dans VJster gran-
diflorus-, et même se creuser en coupe dans le Cenlaurea Fontanesii.
Cependant Decandolle ne considère pas le réceptacle de cette manière.
Ayant remarqué que dans les Solanées les étamines sont réunies à la
corolle et semblent, insérées à sa surface , il regarde les bords de la coupe
réceptaculaire des Rosacées comme formés non par le réceptacle qui s'est
évasé , mais par les bases réunies du calice, de la corolle et des étamines.
Pour lui, par conséquent, ces bords dépendent du système appendiculaire
et non du système axile.
Or, mes observations organogéniques démontrent que la théorie de
Decandolle est fausse en tous points, et font voir une fois de plus combien
la méthode des analogies est difficile à manier, puisque, môme entre les
mains de ce botaniste, elle n'a conduit qu'à des conclusions erronées.
Que l'on suive, en effet, l'organogénie de la Heur d'un Pécher, d'un
Abricotier, etc., cl l'on verra qu'avant que les pétales et les étamines soient
nés, le réceptacle a déjà pris la forme d'une coupe, et que c'est sur la paroi
Le réceptacle est l'extrémité du pédoncule ; c'est à sa surface que sont
insérés les divers organes de la fleur. Sa forme varie beaucoup.
Dans les Renoncules, il est conique et ses pétales s'insèrent à sa base,
les pétales un peu plus haut, puis les étamines, et enfin le pistil qui est au
sommet. Lorsqu'il en est ainsi, les étamines sont immédiatement au-dessous
de l'ovaire et sont dites hypogynes.
Dans le Pécher, l'Abricotier, le réceptacle, au contraire, ressemble à
une coupe; au fond de celte coupe se trouve le pistil ; sur ses bords sont
nés le calice, la corolle et les étamines. Lorsque les choses se passent ainsi,
les étamines sont dites périgynes.
Cette manière de considérer le réceptacle n'a rien qui doive surprendre,
et, sans avoir recours à l'organogénie, on eût pu y arriver en se rappelant
que le réceptacle commun des (leurs dans les Composées, qui est conique
dans VJnthemis nobilis, par exemple, peut devenir plat dans VJster gran-
diflorus-, et même se creuser en coupe dans le Cenlaurea Fontanesii.
Cependant Decandolle ne considère pas le réceptacle de cette manière.
Ayant remarqué que dans les Solanées les étamines sont réunies à la
corolle et semblent, insérées à sa surface , il regarde les bords de la coupe
réceptaculaire des Rosacées comme formés non par le réceptacle qui s'est
évasé , mais par les bases réunies du calice, de la corolle et des étamines.
Pour lui, par conséquent, ces bords dépendent du système appendiculaire
et non du système axile.
Or, mes observations organogéniques démontrent que la théorie de
Decandolle est fausse en tous points, et font voir une fois de plus combien
la méthode des analogies est difficile à manier, puisque, môme entre les
mains de ce botaniste, elle n'a conduit qu'à des conclusions erronées.
Que l'on suive, en effet, l'organogénie de la Heur d'un Pécher, d'un
Abricotier, etc., cl l'on verra qu'avant que les pétales et les étamines soient
nés, le réceptacle a déjà pris la forme d'une coupe, et que c'est sur la paroi