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Longpérier, Adrien de: Fibules antiques à pas de vis
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0107
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FIBULES ANTIQIJ ES
A PAS DE VIS
Dans sa seance du 10 novembre 1858, la Societe des Antiquaires
de France fnt appeiee ä examiner plnsieurs fibules appartenarit ä
l’un de ses membres, M. de Beaulieu, objets que quelques-uns de
nies confreres croyaient pouvoir attribuer au xie siede ou au xne.
Telle n’etait pas mon opinion et je n’hesitai pas ä le dire tres-preci-
sement. A la seance suivante, le 17 novembre, j’apportai d’autres
fibules que je comparais aux premieres, et je presentai diverses con-
siderations que le proces-verbal imprime relate ainsi :
« La fibule cruciforme (voy. plus loin la fig. n° 1) est bien celle
dont les Romains faisaient usage ä la fin du ive siede et au cornmen-
cement du ve. A cet egard, M. de Longperier montre un bei et cu-
rieux exemple de la maniere dont cette fibule s’attachait. 11 presente
le moulage dumagnifique diptyque conserve dans le tresor de la ca-
thedrale de Monza, monument qui reprösente, suivant les uns, Gra-
tien, Yalentinien II et Justine; suivant d’autres, Galla Placidia, Va~
lentinien III et l’un des deux generaux rivaux Aetius ou Bonifatius.
Dans le premier cas, le diptyque aurait ete sculpte vers 380; dans le
second cas, avant 429 (1). Les fibules cruciformes qui attachent le 1
(1) Frisi, Memorie stör, di Monza, Milano 119k, t. III, tav. xii, p. 9. Dans cette
gravure les fibules sont imparfaitement exprimöes. — La feuille du diptyque qui
reprdsente le jeune prince est donnde en photographie dans Digby Wyatt, Notices of
sculpture in ivory, London, 1856, in-4°, p. 5, dass. II, 6, 1. — Le diptyque entier
dans Jules Labarte, Histoire des arts industriels au moyen dge, 1864, Album, t. I,
pl. II.
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FIBULES ANTIQIJ ES
A PAS DE VIS
Dans sa seance du 10 novembre 1858, la Societe des Antiquaires
de France fnt appeiee ä examiner plnsieurs fibules appartenarit ä
l’un de ses membres, M. de Beaulieu, objets que quelques-uns de
nies confreres croyaient pouvoir attribuer au xie siede ou au xne.
Telle n’etait pas mon opinion et je n’hesitai pas ä le dire tres-preci-
sement. A la seance suivante, le 17 novembre, j’apportai d’autres
fibules que je comparais aux premieres, et je presentai diverses con-
siderations que le proces-verbal imprime relate ainsi :
« La fibule cruciforme (voy. plus loin la fig. n° 1) est bien celle
dont les Romains faisaient usage ä la fin du ive siede et au cornmen-
cement du ve. A cet egard, M. de Longperier montre un bei et cu-
rieux exemple de la maniere dont cette fibule s’attachait. 11 presente
le moulage dumagnifique diptyque conserve dans le tresor de la ca-
thedrale de Monza, monument qui reprösente, suivant les uns, Gra-
tien, Yalentinien II et Justine; suivant d’autres, Galla Placidia, Va~
lentinien III et l’un des deux generaux rivaux Aetius ou Bonifatius.
Dans le premier cas, le diptyque aurait ete sculpte vers 380; dans le
second cas, avant 429 (1). Les fibules cruciformes qui attachent le 1
(1) Frisi, Memorie stör, di Monza, Milano 119k, t. III, tav. xii, p. 9. Dans cette
gravure les fibules sont imparfaitement exprimöes. — La feuille du diptyque qui
reprdsente le jeune prince est donnde en photographie dans Digby Wyatt, Notices of
sculpture in ivory, London, 1856, in-4°, p. 5, dass. II, 6, 1. — Le diptyque entier
dans Jules Labarte, Histoire des arts industriels au moyen dge, 1864, Album, t. I,
pl. II.