NEMOURS
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Trembles, trois filets d’eau encaissés dans d’étroits ravins, qui descen-
dent des montagnes : Kermaïcha (474 m.), Sidi-Lhassen (543 m.) et
Akoumkour (433 m.) situés dans les Béni-Ménez.
A la hauteur de Djâmma-Sakra, elle reçoit le chabet (1) El-Kerke.
Les autres affluents de la rive droite sont insignifiants.
Sur la rive gauche, les principaux affluents sont :
L’oued Sbaïr, qui a son origine presque au sommet du col de Bab-
Thaza, suit son versant septentrional, en passant un peu à l’ouest de
Nédroma, traverse la plaine de Mézaourou et se jette dans la Gha-
zaouana, à 50 mètres en aval du pont des Trembles.
L’oued Sidi-Brahim, le plus important de tous, qui roule des eaux
limpides même en plein été, forme la principale branche du cours
d’eau. Il est lui-même grossi de plusieurs affluents. Son origine se
trouve au pied du Kerkour ou mamelon sur lequel s’élève la colonne
Montagnac, dans les M’Sirda.
Il court de l’ouest à l’est; la partie méridionale des Souahlia Fouaga
et tout le deuxième groupe des Souahlia-Tahta sont traversés d’un
bout à l’autre par l’oued Sidi-Brahim, qui prend successivement les
nom de : oued Sidi-Bou-Djenan, oued Zélamet (vers Sidi-Brahim),
oued Sefra près des grottes d’Amjoudj, oued Taïma, enfin oued Sidi-
Brahim entre Taïma et son confluent avec l’oued Ghazaouana au lieu
dit : Djâmma-Sakra, près du petit village arabe Touent.
Il reçoit, sur sa rive droite , le chabet Bou-M’tameur, l’oued el-
Amsar, l’oued Yakbech et le Feddan-Slab qui se réunissent en une
seule branche avant de se jeter dans l’oued Sidi-Brahim, et le Bou-
Irdzen, un peu plus loin.
Sur sa rive gauche : l’Aïn-el-Hammam, l’Aïn-Ferrian et le chabet
el-Kandek.
Le bassin de l’oued Sidi-Brahim a une étendue de 15 à 18 kilo-
mètres sur 8 de large environ ; il est limité au nord et à l’ouest
par les montagnes des M’Sirda, à l’est par les crêtes couronnant la
rive gauche de la Ghazaouana et au sud par les montagnes des Djebala
et des Mâaziz, qui séparent les bas-fonds des M’Sirda, des Souahlia et
la plaine de Mézaourou (Nédroma) de la vallée de la Mouïlah.
Après avoir passé au pied (côté sud) du mamelon sur lequel s’élève
la Kouba ou marabout de Sidi-Brahim, le cours d’eau de ce nom
(1) Chabet, mot arabe qui signifie défilé du ruisseau, encaissé.
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Trembles, trois filets d’eau encaissés dans d’étroits ravins, qui descen-
dent des montagnes : Kermaïcha (474 m.), Sidi-Lhassen (543 m.) et
Akoumkour (433 m.) situés dans les Béni-Ménez.
A la hauteur de Djâmma-Sakra, elle reçoit le chabet (1) El-Kerke.
Les autres affluents de la rive droite sont insignifiants.
Sur la rive gauche, les principaux affluents sont :
L’oued Sbaïr, qui a son origine presque au sommet du col de Bab-
Thaza, suit son versant septentrional, en passant un peu à l’ouest de
Nédroma, traverse la plaine de Mézaourou et se jette dans la Gha-
zaouana, à 50 mètres en aval du pont des Trembles.
L’oued Sidi-Brahim, le plus important de tous, qui roule des eaux
limpides même en plein été, forme la principale branche du cours
d’eau. Il est lui-même grossi de plusieurs affluents. Son origine se
trouve au pied du Kerkour ou mamelon sur lequel s’élève la colonne
Montagnac, dans les M’Sirda.
Il court de l’ouest à l’est; la partie méridionale des Souahlia Fouaga
et tout le deuxième groupe des Souahlia-Tahta sont traversés d’un
bout à l’autre par l’oued Sidi-Brahim, qui prend successivement les
nom de : oued Sidi-Bou-Djenan, oued Zélamet (vers Sidi-Brahim),
oued Sefra près des grottes d’Amjoudj, oued Taïma, enfin oued Sidi-
Brahim entre Taïma et son confluent avec l’oued Ghazaouana au lieu
dit : Djâmma-Sakra, près du petit village arabe Touent.
Il reçoit, sur sa rive droite , le chabet Bou-M’tameur, l’oued el-
Amsar, l’oued Yakbech et le Feddan-Slab qui se réunissent en une
seule branche avant de se jeter dans l’oued Sidi-Brahim, et le Bou-
Irdzen, un peu plus loin.
Sur sa rive gauche : l’Aïn-el-Hammam, l’Aïn-Ferrian et le chabet
el-Kandek.
Le bassin de l’oued Sidi-Brahim a une étendue de 15 à 18 kilo-
mètres sur 8 de large environ ; il est limité au nord et à l’ouest
par les montagnes des M’Sirda, à l’est par les crêtes couronnant la
rive gauche de la Ghazaouana et au sud par les montagnes des Djebala
et des Mâaziz, qui séparent les bas-fonds des M’Sirda, des Souahlia et
la plaine de Mézaourou (Nédroma) de la vallée de la Mouïlah.
Après avoir passé au pied (côté sud) du mamelon sur lequel s’élève
la Kouba ou marabout de Sidi-Brahim, le cours d’eau de ce nom
(1) Chabet, mot arabe qui signifie défilé du ruisseau, encaissé.