Revue de l'Afrique française — Paris, 6 (Septième Année).1888
Cite this page
Please cite this page by using the following URL/DOI:
https://doi.org/10.11588/diglit.19135#0045
DOI issue:
Nr. 34
DOI article:Canal, J.: Nemours: Djemmâa-Ghazaouet, [2]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19135#0045
NEMOURS
DJEMMAA - G II AZ AO U ET (Suite).
Le monument commémoratif de ce combat héroïque a été édifié en
1853, par l’armée, sur le lieu même où s’est accomplie la dernière
phase de la lutte qui a vu tomber Montagnac au milieu de ses sol-
dats.
Il s’élève sur le sommet d’un monticule connu sous le nom de
Rokbat-Mezzoudi, un des contreforts de la
petite chaîne du Guerbous, sur la route con-
duisant de Sidi-bou-Djenan à Nemours, et à
25 kilomètres de cette ville.
Avant cette époque, il n’existait qu’un
simple ossuaire couvert d’un massif de ma-
çonnerie en pierres sèches où, quelques
jours après le désastre, le général Cavaiguac,
commandant la subdivision de Tlemcen,
avait recueilli les cadavres mutilés de nos
soldats Pyramide de Sidi-Urahim.
Le monument actuel se compose d’un piédestal quadrangulaire de
2 mètres 50 de hauteur, élevé sur trois marches.
Les angles sont ornés de pilastres en pierre de taille formant saillie
sur les quatre faces. Au-dessus d’une corniche qui couronne ce massif,
se dresse une pyramide, tronquée à son sommet, de 5 mètres de
hauteur.
Sur chaque face est gravée une inscription :
Face est. — Sidi-Brahim, 23 septembre 1845.
Face nord. — Lieutenant-colonel de Montagnac, commandant supé-
rieur.
Face ouest. — 8e bataillon de chasseurs à pied, Froment-Coste,-
commandant.
Face sud. — 2e de hussards, Gentil de Saint-Alphonse, capilaine-
com mandant.
DJEMMAA - G II AZ AO U ET (Suite).
Le monument commémoratif de ce combat héroïque a été édifié en
1853, par l’armée, sur le lieu même où s’est accomplie la dernière
phase de la lutte qui a vu tomber Montagnac au milieu de ses sol-
dats.
Il s’élève sur le sommet d’un monticule connu sous le nom de
Rokbat-Mezzoudi, un des contreforts de la
petite chaîne du Guerbous, sur la route con-
duisant de Sidi-bou-Djenan à Nemours, et à
25 kilomètres de cette ville.
Avant cette époque, il n’existait qu’un
simple ossuaire couvert d’un massif de ma-
çonnerie en pierres sèches où, quelques
jours après le désastre, le général Cavaiguac,
commandant la subdivision de Tlemcen,
avait recueilli les cadavres mutilés de nos
soldats Pyramide de Sidi-Urahim.
Le monument actuel se compose d’un piédestal quadrangulaire de
2 mètres 50 de hauteur, élevé sur trois marches.
Les angles sont ornés de pilastres en pierre de taille formant saillie
sur les quatre faces. Au-dessus d’une corniche qui couronne ce massif,
se dresse une pyramide, tronquée à son sommet, de 5 mètres de
hauteur.
Sur chaque face est gravée une inscription :
Face est. — Sidi-Brahim, 23 septembre 1845.
Face nord. — Lieutenant-colonel de Montagnac, commandant supé-
rieur.
Face ouest. — 8e bataillon de chasseurs à pied, Froment-Coste,-
commandant.
Face sud. — 2e de hussards, Gentil de Saint-Alphonse, capilaine-
com mandant.