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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 1
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Maspero, Gaston: Sur une tablette appartenant à M. Rogers
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Guyard, Stanislas: Notes assyriologiques, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0024

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18

Notes assykiologiques.

Ces deux édits appartiennent à cette catégorie de morceaux heureusement rares en
Égyptien où deux ou trois mots nous empêchent seuls de saisir la suite exacte des idées.
La forme grammaticale, pesante comme c'est toujours le cas dans les écrits juridiques, est fort
claire et laisse voir la structure générale : j'espère que quelque autre plus heureux trouvera
le sens précis des expressions nouvelles qui ne me permettent pas de comprendre avec certi-
tude l'ensemble du texte.

Saint-Paul lès Chevreuses, le 6 Novembre 1879.

Gr. Maspero.

NOTES ASSYKIOLOGIQUES

I.

A la page 1042 de son dictionnaire assyrien, Norris cite plusieurs exemples du mot
namrir qu'il a d'ailleurs fort bien rendu par «brilliance, glory». Une tablette lexicographique
de K. II établit en effet l'équivalence de namrir et de sarur, lequel mot signifie indubitable-
ment «rayon, éclat», et j'ai montré, en outre, au § 61 de mes Notes de lexicographie assy-
rienne que du sens d'éclat, namrir passe à celui de « majesté qui inspire la vénération », ce
qui fait de ce mot un parfait synonyme de l'arabe jua^.

Mais s'il a bien compris la valeur de namrir, Norrls a été moins heureux quand il
s'est agi d'interpréter certains participes qui accompagnent le terme en question dans les
exemples choisis par lui. Ainsi, le dieu Nabû est dit ry ^ * ^ >~TT^T^ >~TXT *—TXT §a($
namriri. Xorris a traduit : « glowing with brilliance». Le dieu Sin est appelé J>~ ^TTT~
^TT^T"^ *—TXT *—TXT namriri. Norris a rendu sibû par «prince», en songeant sans doute
au siba qui transcrit l'idéogramme S^J^jf = rïû «pasteur». Puis, c'est un autre dieu qui
est donné comme sa namriri dubburu.. Norris a supposé que dubburu pouvait signifier «who
diffuses ».

Selon moi, sâqû n'a rien à faire avec l'idée de briller non plus que sibû avec l'idée
de commander. Le rapprochement seul de ces deux mots suffit à en fixer la vraie valeur.

v

Saqû est le participerai passif de saqû «abreuver»; sibû est un adjectif dérivé de sibû
«se rassasier». Conséquemment, des deux expressions saqû namriri et èibû namriri la première
signifie littéralement «abreuvé de majesté» et la seconde « rassasié de majesté » ce qui revient
à dire «plein de majesté» malû namriri, comme sont le plus souvent qualifiés les dieux.

»du bronze, du linge etc.); = Est tout ce que sont faits les amulettes-répondants pour cela (litt.: «ces
» choses-là») afin de taire être fait cela (litt.: «ces choses-là») à un homme, de guider, de dire: «Fais!»

>\ par chute de <^> finale dans 4 , comme > est devenu

(—iù\

»est tout ce que

L Q7\, puis l v\ ces choses-là sont faites; utile J^JL ^±é=, me paraît formé sur le modèle de i

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avec T^T <2. et mais ici le déterminatif a été mis derrière le composé considéré désormais

\-J w '

w ' 1-' w

comme indissoluble: Xli 3^=^)

1—' W

»Neskhonsotj etc.»

le il est utile, les choses utiles] faire faire elles les amulettes-répondants à
 
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