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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 2
DOI article:
Krall, Jacques: Études chronologiques
DOI article:
Maspero, Gaston: Varia: le papyrus Millingen
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0080

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70

Yaeia.

pas d'entrer ici dans les détails de la question, qui se rattache au mot de nisni; je crois

pourtant devoir remarquer que le célèbre passage de l'inscription de Takeloth II 171

fj a f) y \ fflZW w / rj ..... *°—i -o-

A/1 " 'flPf milite en faveur de ma traduction, qui justifie en même temps

l'explication ingénieuse que M. Chabas en avait donnée, il y a déjà douze ans, dans la Zeit-

schrift de M. Lepsius 1 (1868, p. 51).

Ea, le soleil, est le fils de la vache Mehour, qui est identifiée dans une glose de

notre récit avec l'Out'a ; c'est donc l'endroit de l'horizon dans lequel Eà paraît le jour de sa

naissance qui arrive à la fin de l'année. C'est pour cette raison que le dernier mois s'appelle

1^^°^ naissance de Ea.
C'est ainsi que les difficultés du passage que nous venons d'étudier disparaissent com-
plètement. Après avoir mentionné la cérémonie ' v\ qui s'accomplissait à la fin des

Mesori

deux moitiés de l'année égyptienne, (30 Méchir et 30 Mésori) le récit passe à la description
du combat d'Horus contre Set ; il n'oublie ni la désastreuse domination de Set pendant le
nisni ni la terreur de la vache Mehour à la naissance de Eâ qui avait lieu justement au
moment du combat.

Ces indications nous prouvent que l'année égyptienne était déjà à cette époque reculée
(c'est à peu près à l'an 3000 a. J.-Chr. que remontent les textes des sarcophages de Sebakaa
et Mentuhotep) telle que nous la trouvons dans les célèbres représentations du Eamesseum.
Elle commençait par le mois de Thot, par la crue du Nil et le solstice d'été et finissait par
le nisni, le Chamsin.

Paris, le 2 Mai 1880.

Jacques Krall.

VARIA.

Le Papyrus Millingen, par G. Maspeeo.

L'original appartenait au Dr. Millingen, qui résida longtemps à Constantinoplc, vers
le milieu de ce siècle : je ne sais en quelles mains il est passé. La copie faite en Italie par un
homme au courant des études égyptiennes, porte au dos une note indiquant qu'elle a été prise
sur l'original même : je crois reconnaître l'écriture du célèbre Amédée Peyron. En tout cas, elle
avait été remise à M. E. de Eougé. Après la mort de M. E. de Eougé, M. le vicomte Jacques
de Eougé, a bien voulu me permettre de m'en servir pour mon cours au Collège de France
(1873 à 1874), puis de la fac-similer et de la publier. Ma traduction a paru dans les Records
of tlie Past, T. II, p. 9 à 16, voici ce qui reste du manuscrit. Le texte diffère assez du texte
de Sallier II et des Ostraca du British Muséum, qui nous ont fait connaître les Instructions
d'Amenemhâït Ier.

1) Du temps de Pline, on croyait que le soleil s'alimentait avec l'eau salée et la lune avec l'eau
douce-, les phénomènes de la pluie et de la sécheresse étaient rapportés à l'influence du ciel et de la lune;
les expressions cœli mobilis humor, sicca luna, luna sitiente auraient sans doute embarrassé les Egyptiens,
comme noirs embarrasse la singulière phrase que je préférerais traduire : le ciel ni la lune n'absorbèrent,
ne s'imbibèrent. . . Dans cette nouvelle hypothèse, la formule étudiée se référerait au phénomène de l'éva-

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