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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 4
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Guyard, Stanislas: Assyriaca
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Maspero, Gaston: Le récit de la campagne contre Mageddo sous Thoutmos III, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0157

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Récit de la campagne contée Mageddo. 139

Le sens en est fixé par la variante qaqdâ kâinak qui se trouve dans un autre texte
de Nabuk. R. I, 66, III, 4. Kâinak est comme l'on sait le perniansif, Ie pers., de Icainu
«stable, constant», et en particulier kâinak veut dire «je suis constant; je m'occupe con-
stamment de». Qaqdâ kâinak ne peut guère différer de kâinak isolé, et bien que je ne me
rende pas encore un compte exact du rôle de qaqdâ, je n'hésite pas à traduire qaqdâ kâinak
par «je m'occupe constamment». Le contexte nous impose d'ailleurs cette traduction : zânin
mahaz ilâni rabïïti anaku ana ESakil u Ezida qaqdâ kâinak «je suis le restaurateur de la
ville des grands dieux; je m'occupe constamment des ilitt. je suis constant aux') temples
Sakii et Zida ». Ce sens convient fort bien à gagada bitugak dans le passage précité; dont
voici le texte : ana epis Esakil u Ezida nasanni liblji gagadâ bitugak « mon cœur me porte
à construire (à restaurer) le temple Sakil et le temple Zida et je m'en occupe constamment».
Je considère bitugû comme un participe passif ifta'el d'une racine baqû = «rester».
Xotre expression se retrouve R. IV; 20, 1 obv., 1. 6 : ana tamartiëu qaqdâ butuqqû «il ne
cessa de rester en sa présence (du dieu ) ». Le mot à mot en est : « il fut constant à sa
présence».

Stanislas Guyard.

LE RÉCIT DE LA CAMPAGNE CONTRE MAGEDDO SOUS

THOUTMOS III.

Par

G. JVIaspeko1.

La partie du récit qui suit est séparée des précédentes par une lacune que Lrugsch
évalue à trois ou quatre lignes, et dans laquelle il put encore copier, en 1851, des débris
de mots restés inédits'2. La première question qu'on doit se poser est : Y avait-il dans le
texte aujourd'hui détruit un changement de date? Le camp établi à Aalouna l'avait été
à la date du 19 du troisième mois de Shomou : la bataille décisive fut livrée le troisième
jour après, le 21. La veillée autour de la tente du roi, signalée dans les lignes précédentes,
se fit donc dans la nuit du 19 au 20, celle que nous rencontrerons dans les lignes qui suivent,
dans la nuit du 20 au 21 : la marche d'Aalouna sur Mageddo dut s'exécuter dans la journée
du 20 et nous verrons plus bas qu'elle avait commencée vers 6 heures du matin. Le récit
de cette marche avait son début avant la lacune, comme l'indiquent les fragments conservés,
et les lignes que nous avons après la lacune ne renforment que la fin du texte consacré au
passage de la montagne. Il n'y a donc aucune date nouvelle à intercaler.

D'après Brugsch, on lisait encore, dans les parties non copiées par Lepsius, les

mentions suivantes : «............die Konigskinder, sowie.......sie wurden

» gethan, gleichwie er es wiinschte [in die Stadt Aaluna», u. s. w.]. Le texte de Lepsius
reprend:; :

1) Cf. T. II, p. 48 à 56.

2) Gesehichte Aegyptens, p. 299, note.

3) Denkm. III, pl. 32.

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