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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 1
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Guyard, Stanislas: Notes assyriologiques, [1]
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Loret, Victor: Étude sur quelques arbres égyptiens, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0027

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Étude sur quelques arbres égyptiens.

21

LjLi et signifiant « rendre court, étroit » ; effectivement on connaît le dérivé siqtu, féminin
de l'adjectif sîqu, qui est opposé à ârïktu «longue» R. II, 46, 1, 1. 8. Quant à qarû (d'où
Uqrî et uqarrï), qui nécessairement doit exprimer une idée très voisine, je pourrais proposer
bien des rapprochements avec les autres idiomes sémitiques. Je préfère attendre qu'un
exemple décisif en indique la nuance et la dérivation.

(A suivre.)

Stanislas Guyard.

ÉTUDE SUR QUELQUES ARBRES ÉGYPTIENS.

I.

Les palmiers d'Egypte.

Au dire des naturalistes anciens, les Egyptiens n'avaient dans leur pays que deux
espèces de palmiers : le dattier 1 et le cucifère 2.

Le premier de ces arbres est trop répandu pour qu'il soit nécessaire d'en donner ici
la description. Le second au contraire, beaucoup moins connu, demande une mention spéciale.

Voici ce qu'en disent les principaux botanistes de l'antiquité:

« Le palmier est, à parler généralement, formé d'un tronc simple, mais il existe en
» Egypte des palmiers dont la tige, se divisant en deux, forme une sorte de fourche. La
» longueur du tronc, jusqu'à l'endroit où il finit, est d'environ cinq coudées. Les branches
» sont entre elles à peu près d'égale longueur. Il y a aussi, dit-on, en Crète un certain nombre
» de palmiers dichotomes, et même quelques-uns qui sont trichotomes. A Lapa?a, on en ren-
» contre un pentachotome. Il n'y a rien d'étonnant, en effet, que dans les régions fertiles où
» naissent ces arbres on rencontre un grand nombre d'espèces différant entièrement entre elles3 ».

« L'arbre qu'on appelle cucifère4 présente les plus grands rapports avec le dattier
» quant au tronc et aux feuilles, mais il en diffère en ce qu'il a un tronc divisé en deux
» branches, lesquelles se divisent à leur tour en deux rameaux portant des ramules très courts
» et peu nombreux, tandis que le tronc du dattier est simple et dépourvu de branches. Les
» feuilles sont employées, de même que celles du dattier, à différents ouvrages de sparterie.
» Le fruit, tout-à-fait particulier, diffère de la datte par la grandeur, la forme et le goût :
» de taille à presque emplir la main, il est rond et non oblong, de couleur jaunâtre, et ren-
» ferme un suc doux et agréable au goût. Ces fruits ne sont pas disposés en grappes comme
» les dattes, mais naissent isolés les uns des autres. Le noyau est grand et très dur; les

1) Phœnix dactylifera L. V. Théophr., Hist. plant. II, VI, 1 à 8.

2) Cucîfera thehaïca Del. V. Théophr., Hist. plant. II, VI, 9, IV, II, 7.

3) 'Eait Ss o tpoîvti; w; liev ôbiXôj; ij.ovocjts'Xs'/E!; '/.où [j.ovo<pu^ç ■ où f«jV aïJ.u yivoviaf tivsç xat otçuEtç,
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rcXefw xat tà; 8ta<popaç. (Théophr. Hist. plant. II, VI, 9.)

4) Kouxto'cpopov.
 
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