Campagne contée Mageddo.
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» par ce] chemin qui va toujours en [se rétrécissant». Voici que sa Majesté rit un] juron
» disant : « Que personne [d'entre vous ne passe devant moi sur ce chemin ! » Sa Majesté]
» se mit elle-même à la tête des troupes.........en toutes ses marches, si bien qu'allait
» cheval après [cheval, et de même pour les hommes] qui étaient l'élite de ses soldats.
L'an XXIII, le premier mois de Shômou, le 19 [Bonne] garde dans le camp de
Pharaon, v. s. f., à la ville de Aalouna. « Quand Ma Majesté se porta en avant, mon père
,111
[\ Kna <^> est rendue certaine par la présence
defl|§§pV\ dans la partie conservée de l'inscription 5 elle est d'ailleurs empruntée à la ligne 12
(bl. 32) de notre texte. Ce qui suit renfermait l'ordre donné aux soldats : le commencement de la lacune
doit donc être comblé par le passage analogue de la ligne 12 {bl. 32), et la fin par le passage analogue
des lignes 2G à 27 (bl. 31). Le texte de Lepsius donne ici v\ ■z==sWw%^^ A mMm/ avec l'indication de
dans la première lacune. Cette indication est évidemment fausse : le groupe ;
ment qu'on rétablisse le déterminatif î^î, et i*-=>— suppose un □ initial, pour ^
démonstratif . Si le copiste moderne a cru voir
, son erreur s'explique tout naturellement par ce
tait que la forme de TgT mutile prête aisément à la confusion avec la forme du signe mutilé, et
que la présence supposée de ramenait naturellement à voir dans ce passage un martelage du nom
d'Ammon, fait par ordre des rois hérétiques.
2) Dans les deux lignes qui précèdent, la présence de à la première personne, suppose un
discours royal débutant par un serment, d'où la restauration © Y T" ^V) <~=> ^H) >
qu'on pourrait aussi bien remplacer par l l^y ^ -¥" ete- Dans ce qui suit, on trouve,
après une petite lacune, l'homme assis, ce qui nous ramène à <~>^^ écrit d'ordinaire au singulier
dans notre texte (Conf. pl. 31 b, 1. 30, et pl. 32, 1. 7, où il y a l'orthographe nr^Ti' Les débris
ï^^w S°n^ 6 men* ^es res*-es d'une prohibition royale continuant
l'idée exprimée précédemment : le roi, sur le point d'engager ses troupes dans une voie périlleuse, veut
leur prouver qu'il entend partager le danger et, comme le dit la ligne suivante « sort à la tête de ses soldats
» lui-même ». La négation, contenue dans son discours, devait donc renfermer une défense aux gens de l'armée
de marcher devant lui : comme le verbe A v\ gouverne son régime aussi bien directement qu'avec
& _££X A " —---- <-> - * <=> °-' * ^ - ' ^
une préposition ^ ou <^>, j'ai pensé à la restitution
X
aa/wva
□
aa-v\aa
I I l
» eiifl
après laquelle il y a juste la place nécessaire pour rétablir les
formules grammaticales nécessaires à la régularité de la phrase suivante : [ y^j^^ ^J\^— °U I
<==J^'i'^' > 011 te^e autre formule analogue.
3) Le sens général de ces dernières lignes se devine aisément, bien que la teneur en soit difficile
à rétablir. Si n'est pas une faute de copiste pour , qu'on trouve dans la locution k\ s^^.
il faut le considérer comme équivalent de <ww\a, ^ : les exemples n'en sont pas rares.
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» par ce] chemin qui va toujours en [se rétrécissant». Voici que sa Majesté rit un] juron
» disant : « Que personne [d'entre vous ne passe devant moi sur ce chemin ! » Sa Majesté]
» se mit elle-même à la tête des troupes.........en toutes ses marches, si bien qu'allait
» cheval après [cheval, et de même pour les hommes] qui étaient l'élite de ses soldats.
L'an XXIII, le premier mois de Shômou, le 19 [Bonne] garde dans le camp de
Pharaon, v. s. f., à la ville de Aalouna. « Quand Ma Majesté se porta en avant, mon père
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(bl. 32) de notre texte. Ce qui suit renfermait l'ordre donné aux soldats : le commencement de la lacune
doit donc être comblé par le passage analogue de la ligne 12 {bl. 32), et la fin par le passage analogue
des lignes 2G à 27 (bl. 31). Le texte de Lepsius donne ici v\ ■z==sWw%^^ A mMm/ avec l'indication de
dans la première lacune. Cette indication est évidemment fausse : le groupe ;
ment qu'on rétablisse le déterminatif î^î, et i*-=>— suppose un □ initial, pour ^
démonstratif . Si le copiste moderne a cru voir
, son erreur s'explique tout naturellement par ce
tait que la forme de TgT mutile prête aisément à la confusion avec la forme du signe mutilé, et
que la présence supposée de ramenait naturellement à voir dans ce passage un martelage du nom
d'Ammon, fait par ordre des rois hérétiques.
2) Dans les deux lignes qui précèdent, la présence de à la première personne, suppose un
discours royal débutant par un serment, d'où la restauration © Y T" ^V) <~=> ^H) >
qu'on pourrait aussi bien remplacer par l l^y ^ -¥" ete- Dans ce qui suit, on trouve,
après une petite lacune, l'homme assis, ce qui nous ramène à <~>^^ écrit d'ordinaire au singulier
dans notre texte (Conf. pl. 31 b, 1. 30, et pl. 32, 1. 7, où il y a l'orthographe nr^Ti' Les débris
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l'idée exprimée précédemment : le roi, sur le point d'engager ses troupes dans une voie périlleuse, veut
leur prouver qu'il entend partager le danger et, comme le dit la ligne suivante « sort à la tête de ses soldats
» lui-même ». La négation, contenue dans son discours, devait donc renfermer une défense aux gens de l'armée
de marcher devant lui : comme le verbe A v\ gouverne son régime aussi bien directement qu'avec
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3) Le sens général de ces dernières lignes se devine aisément, bien que la teneur en soit difficile
à rétablir. Si n'est pas une faute de copiste pour , qu'on trouve dans la locution k\ s^^.
il faut le considérer comme équivalent de <ww\a, ^ : les exemples n'en sont pas rares.