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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 2.1880

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Nr. 3
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Ménant, Joachim: Une nouvelle inscription de Hammourabi, roi de Babylone: (XVIe siècle avant J.-Ch.)
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https://doi.org/10.11588/diglit.12057#0098

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84

Nouvelle inscription de Hammourabl

L. 7. Ana belim. — Complément direct du verbe suivant avec la préposition ana.

L. 8. Iddinu. — 3e personne aor. kal de nadan, héb. |fi3. La première inscription
porte dans un passage parallèle iddinunuv (C. L L 13) avec la forme paragogique ( voir notre
Manuel, Gr., p. 233). — Ce mot n'offre pas de difficulté, mais il est suivi du signe
qui se représente plus bas 1. 18 et qui reste pour nous sans explication. Sa présence doit
cependant avoir une certaine influence sur le sens de la phrase; mais nous ne saurions
l'indiquer; c'est une forme archaïque d'un caractère que nous n'avons pas encore rencontré
et que nous renonçons à interpréter.

L. 9. Sirrazina. — Pour Sirrat-sina «les trésors d'eux» avec le suffixe et l'altération
de la sifflante ( voir notre Manuel, Gr., p. 186; remarque).

L. 10. Gatisu. — La première inscription que nous avons publiée donne ana gatiya
avec le suffixe de la première personne et la préposition. La signification et la lecture de ce
mot sont depuis longtemps assurées.

L. 11. Yumallu. — 3e personne sing. aor. kal. Nous lisons ainsi yu, toutes les articula-
tions de u se prêtant à cette lecture et la nature du préfixe de la troisième personne paraissant
l'exiger (voir Manuel, Gr., p. 192). La première inscription donne le même mot écrit ainsi

K ^I^J ^III^- Nous vov011* (ΰ11C que les fr°is signes de la voyelle u se prêtaient
à la même vocalisation.

L. 13. Banisu. — Subst. m. sing. avec le suffixe de la troisième personne, héb.
« construire ».

L. 14. Ina. — Préposition.

Barzipa. — Le nom de Borsippa est écrit ici phonétiquement et ne permet aucun doute
sur sa lecture ; c'est l'expression ï'pD^O qui nous est conservée dans le Talmud. Ce mot est
souvent rendu par le complexe ^j^f tt^llj d011* la lecture n'est pas moins certaine Baru-sippa.
Nous retrouverons bientôt le premier signe de ce complexe et nous en achèverons l'explication.

L. 15. Alu. — Idéogramme très fréquent, aphone devant les noms de localité;, ainsi
qu'on peut le constater dans les inscriptions trilingues. La valeur phonétique est er, et on
l'avait appliquée à la transcription de l'idéogramme; mais aujourd'hui la lecture alu est assurée
par les syllabaires et sa signification se rapporte à l'hébreu PDK «tente».

Naramisu. — Borsippa est ainsi qualifié dans la grande inscription de Nabuchodonosor.

c. m, 1. 36.

L. 17. Paràksû. — Le Bit-zida est appelé Paraksu «sou autel». La signification du
monogramme dont nous avons ici la forme archaïque n'est pas douteuse. On le trouve dans
la grande inscription de Nabuchodonosor (W. A. L, I, c. III; 1. 57) dont nous avons donné
la traduction dans notre Manuel [ Choix de Lect., p. 301). — La transcription est consignée
dans les syllabaires qui nous apprennent que ce monogramme a les valeurs phonétiques de
bar et de sar et la lecture assyrienne de Parakku. Nous comparons ce mot à l'hébreu fD^lË
«tabernacle, sanctuaire». Nous ne pouvons nous empêcher de rappeler que ce caractère entre
dans l'expression du nom de Borsippa, ce qui nous porterait à croire que le nom de la Aille
est tiré de la désignation du temple où le culte de Nébo était établi dès la plus haute antiquité.

Ellam. — Brillant, haut, sacré, héb. D^p.

L. 18. Ibni. — 3e pers. aor. kal, dérivé de la racine !~IJD; mais ici avec le sens de
« construire ».
 
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