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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 14.1893

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Nr. 3-4
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Baillet, Auguste Théophile: Études sur les inscriptions hétéennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.12259#0181
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Études sue les inscriptions hétéennes.

3° Sur le vase de Babylone on trouve plusieurs fois H, qui peut être la forme cursive
de (g§, si ou de 0 s. On y lit spécialement le nom d'homme \cO% si- . . . qui ne répond
qu'an nom saSi ou à la dernière syllabe de Thargatha-zas et de Zaua-zas.

Au contraire si <gâ est ti, ce qui paraît plus probable puisqu'on a 0, égal à (J),
alors ^^(çfg) pourra être «roi de Kouti» le Kati ou Keti, district de Carcbemisb (cf. aussi
Kata-onia et Khata-tirra) on le district de Cilicie que les Egyptiens nommaient Qedi et les
Grecs Kf^iq.

II. — Le géorgien.

J'ai comparé le mot S^^Od] ti-ke-le, <^p^8 au 110111 mingrélien djogori, et géorgien
dzag'li, chien. Ce n'est pas le seul mot qui puisse faire soupçonner la parenté de l'hétéen
avec le géorgien.

Parmi les noms que nous offrent les inscriptions, je lis les suivants :
Mugalli, nom d'un roi tibarenien. Ce nom peut correspondre à magla haut (cf. pi-fccc,
[AîYaXou et magnus).1

Ditli, qu'on trouve dans les inscriptions égyptiennes, peut être un de ces transfuges
dont parle le traité de Ramsès avec Khitasar. Son nom est le géorgien didi grand.
Dadilu en serait un dérivé.

Cili-Teru et Cali-Teru rappellent le géorgien chvli fils, kali fille. Cali-Teru signifierait
«fils du dieu Terou».2

Tarkoutime est composé de tarkus roi et Urne, en géorgien themi (cf. égyptien dimi
ville, Sï]|*oç district) province, district, peuple,3 c'est-à-dire «roi du peuple».

Enfin s'il est permis de soupçonner que dans l'écriture hétéenne, les signes sont em-
ployés pour la valeur de l'initiale ou de la syllabe qui commence le nom de l'objet qu'ils
représentent, on jugera que le lièvre (Lion de Marash) écrit d'une manière cursive
(Hamath) Çfc (Tyaiie> vase de Babylone) n'a la valeur ti qu'à cause du nom de l'ani-
mal qui est resté dans le géorgien turi. (A suivre.)

1) Ou à inghdi loup. Cf. Tikele = dzag'li, chien.

2) V. Sayck, Monuments, p. 291 note.

3) On le fait venir de mot de basse époque désignant les provinces de l'empire.
 
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