Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 14.1893

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Morgan, Jacques de; Scheil, Jean-Vincent: Les deux stèles de Zohâb
DOI Artikel:
Loret, Victor: La racine [Khem]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12259#0119
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
106

On sait le grand prix que les rois constructeurs d'Orient attachaient à la conserva-
tion indéfinie de leurs monuments, ou du moins, en cas de restauration, à la conservation
de la tablette de leur nom. Leurs inscriptions sont pleines de malédictions contre les
violateurs des monuments. La Petite Inscription est d'un restaurateur respectueux de la
mémoire d'un roi dont le nom ne s'est pas conservé. L'écriture en est très cursive et
accuse beaucoup moins de soin que les cylindres de Gudea. Elle rappelle certains cachets
ou cylindres de la collection de Clercq. La première ligne résiste à une lecture complète.
Nous n'avons d'ailleurs devant nous aucun nom de roi. Le signe alan, « statue », écrit
avec soin au commencement de la deuxième colonne, est bien simplifié et négligé dans
les détails, à la dernière ligne de la même colonne.

v v

Nous avons birisu pour pirisu. La conjection u, « et », est exprimée (deuxième
ligne, troisième colonne) par le signe u-sam à quatre traits horizontaux traversés par
quatre traits verticaux, ce qui n'est pas ordinaire.

v

Le signe um, mus n'a qu'un trait vertical dans la seconde case. Le signe la est
presque moderne. Le signe zi, comme d'ailleurs dans la Grande Inscription, ressemble
au signe <;i.

Par la forme comme par le fond, cette petite inscription est sans prétention, comme
il convenait au restaurateur peut-être vulgaire d'une stèle royale. Un événement fâcheux
vint sans doute interrompre le travail toujours facile d'une énumération de menaces
contre les violateurs éventuels du monument, et nous a privés de la suite du texte.

Fr.-V. Scheil, 0. P.

LA RACINE <Ëz

Victor Loret

Dans mon dernier travail sur le verbe shed \ j'avais pris surtout à tache d'exposer
la marche que je crois bonne à suivre en toute circonstance pour arriver à la détermina-

(1) Depuis l'impression de ce travail sur le verbe x/ierf. j'ai trouvé de nouveaux exemples et de nouvelles
formes qui ne font que confirmer le sens radical « monter, s'élever » que j'avais indiqué pour ce mot :

is o si s Qfv nA/1AAAA <*==\ @ i .4. n ^

1° Forme redoublée: *| J V J ^ J (Stèle Murray, in Bu.,

Dict., p. 1419), adoration au soleil lorsqu'il se lève et qÏPH monte dans la partie orientale du ciel.

tk o'w "=ss=! © <==> <? -a s?

2» Forme en V\ préfixe : (discours au soleil levant), ï j w^waaaJï \\ <=> "

jl <_> ^ ( I o( <=S I o I c

X { ^r*5^ O y) 5âH ^ \ I <PaP' Turi"' CXLVIU> 8'9>' d6s 1ue Ul illlimilles la terre et

que ta marche monte sur toute bonne route, les hommes se lècent (se mettent sur pied).

3» Forme simple : V*—"° Va I Vfo V\ Or J (Todt.X 149, 41)1 on fait

monter vers moi de la fumée d'encens, on me fumige de résine en feu ; v\ Mû T°n /ww* tt.

. q '- a a 6 n_ q jl 2LL c-. n I I v «™ jr

vya __^ i i. l /\ /\ ] i—ri ffi fPiankhi, 72-73). je suis remonté d'un goulîre (litt. « un goulîre m'a

£1^3^. * bSLA L llftl^=^ . §J -*vA n (g ooo

fait remonter ») où j'étais plongé dans l'obscurité, et me revoici à la lumière; «w» J^j -^U

aaaaaa aaa^a e*=* Q__fl t=t Ç=l t=) fjl C=±t=. <TT> £ H 23. Ci U i i i t=3

a^w« o ^0 B a Ul i i i l © [Rec, XIII, 168), salut i la « Mère des habitants
 
Annotationen