LES NewSec DE MANÉTHON
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instant. Ils formaient une ennéade spéciale, □ J^Q^^^^f^'T^I (( la Potout
d'Horus1 », dont les membres sont nommés d'autre part : ^ (]Q^'^^^j^'^J* }
étai
3or
rus... : Hapi, Tiaumautef, Amsit et Kobhsonouf ». Ce dernier exemple confirme à
nouveau l'identité absolue qui existe entre les Enfants d'Horus et les Nsxjsî3. Quant au
lieu d'origine de ces dieux, il est donné par le fragment suivant : ^^^3^5^
M^*> (( ies quatre Khou qui résident dans Héliopolis ». La Paout des Mosou
t, au début, établie d'après le type hermopolitain : quatre membres androgynes,
plus un dieu suprême, Horus. Un passage de Téti Ier (1. 197), reproduit par Pépi Ier
(1.G78), le dit formellement :flp~« 'Hl 1 111 fx R fx ^^flfx M
^'^;'^,-^|^r'^^^^ ^Rlll^*" <( ^S renclent l>ommageà Téti, les dieux mâles et
femelles : Amsit, Hâpi, Tiaumaoutef et Kobhsonouf ». Ils étaient, en môme temps,
les Khou aînés : ^^^^^^^^ Par opposition aux autres Khou,
aux Enfants de l'Horus d'Athrfbis qui ne pouvaient être, pour un orthodoxe, aussi
anciens que la descendance de l'Horus du'mythe osirien. Mais il est évident qu'an-
térieurement à cette époque, une autre tradition, également héliopolitaine, admettait
déjà un cycle complet de neuf Khou, mieux en rapport avec le système adopté pour
la grande ^^^j- Le texte sur lequel on peut s'appuyer est, malheureusement, un peu
obscur : 0<:=^>f^,[jpl ° ®%<=~=> l!'"1 « H vient, cet Ounas, établi (?) neuvième
Khou », c'est-à-dire comme chef de la petite ennéade. Il est permis cle supposer qu'il
est fait, en cet endroit, allusion à une neuvaine formée sur le plan de celles que j'ai re-
produites plus haut.
Enfin, j'ajouterai encore, pour en terminer avec cette question, quelques détails
complémentaires se rapportant aux fonctions qui étaient dévolues aux Nexus;. Les !,
d'après les textes des pyramides étaient munis d'armes et composaient une sorte de
garde du corps auprès du dieu mort. C'est ainsi qu'ils sont représentés à Edfou7 où
ils répondent complètement à la description suivante, fournie par le tombeau de
AMWA
P fr^\^> 1 fn Qûl " (( Les Khou suivent Pépi à cause de son âme
[puissante]; ils comptent leurs masses, brandissent leurs armes de guerre à Pépi9. »
Le soin que les Égyptiens ont pris d'introduire dans le matériel du culte la repro-
1. Ounas, 1. 443; Téti, 1. 253.
2. Pépi /'r, 1. 261-262; Mirinri /«', 1. 495.
3. S'il était encore besoin d'un nouvel argument pour prouver que les Khou sont bien des dieux, la
variante suivante suffirait : JJ I A/wwv <=S^ [ Q VSv ^> ^.^^ (Ounas, 1. 473) = [ j\ awv^ I ^\
4. Ounas, 1. 575; Pépi II, 1. 968.
5. Ounas, 1. 473.
6. Ibid., 1. 233.
7. Edfou, t. I, pl. XXIII b et XXIV b.
8. Pépi 1. 341-342; Mirinri I", 1. 642.
9. Comparer : § W \ \ ffl « Les Mosou-Hor frappent ton ennemi. » Téti, 1, 281.
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instant. Ils formaient une ennéade spéciale, □ J^Q^^^^f^'T^I (( la Potout
d'Horus1 », dont les membres sont nommés d'autre part : ^ (]Q^'^^^j^'^J* }
étai
3or
rus... : Hapi, Tiaumautef, Amsit et Kobhsonouf ». Ce dernier exemple confirme à
nouveau l'identité absolue qui existe entre les Enfants d'Horus et les Nsxjsî3. Quant au
lieu d'origine de ces dieux, il est donné par le fragment suivant : ^^^3^5^
M^*> (( ies quatre Khou qui résident dans Héliopolis ». La Paout des Mosou
t, au début, établie d'après le type hermopolitain : quatre membres androgynes,
plus un dieu suprême, Horus. Un passage de Téti Ier (1. 197), reproduit par Pépi Ier
(1.G78), le dit formellement :flp~« 'Hl 1 111 fx R fx ^^flfx M
^'^;'^,-^|^r'^^^^ ^Rlll^*" <( ^S renclent l>ommageà Téti, les dieux mâles et
femelles : Amsit, Hâpi, Tiaumaoutef et Kobhsonouf ». Ils étaient, en môme temps,
les Khou aînés : ^^^^^^^^ Par opposition aux autres Khou,
aux Enfants de l'Horus d'Athrfbis qui ne pouvaient être, pour un orthodoxe, aussi
anciens que la descendance de l'Horus du'mythe osirien. Mais il est évident qu'an-
térieurement à cette époque, une autre tradition, également héliopolitaine, admettait
déjà un cycle complet de neuf Khou, mieux en rapport avec le système adopté pour
la grande ^^^j- Le texte sur lequel on peut s'appuyer est, malheureusement, un peu
obscur : 0<:=^>f^,[jpl ° ®%<=~=> l!'"1 « H vient, cet Ounas, établi (?) neuvième
Khou », c'est-à-dire comme chef de la petite ennéade. Il est permis cle supposer qu'il
est fait, en cet endroit, allusion à une neuvaine formée sur le plan de celles que j'ai re-
produites plus haut.
Enfin, j'ajouterai encore, pour en terminer avec cette question, quelques détails
complémentaires se rapportant aux fonctions qui étaient dévolues aux Nexus;. Les !,
d'après les textes des pyramides étaient munis d'armes et composaient une sorte de
garde du corps auprès du dieu mort. C'est ainsi qu'ils sont représentés à Edfou7 où
ils répondent complètement à la description suivante, fournie par le tombeau de
AMWA
P fr^\^> 1 fn Qûl " (( Les Khou suivent Pépi à cause de son âme
[puissante]; ils comptent leurs masses, brandissent leurs armes de guerre à Pépi9. »
Le soin que les Égyptiens ont pris d'introduire dans le matériel du culte la repro-
1. Ounas, 1. 443; Téti, 1. 253.
2. Pépi /'r, 1. 261-262; Mirinri /«', 1. 495.
3. S'il était encore besoin d'un nouvel argument pour prouver que les Khou sont bien des dieux, la
variante suivante suffirait : JJ I A/wwv <=S^ [ Q VSv ^> ^.^^ (Ounas, 1. 473) = [ j\ awv^ I ^\
4. Ounas, 1. 575; Pépi II, 1. 968.
5. Ounas, 1. 473.
6. Ibid., 1. 233.
7. Edfou, t. I, pl. XXIII b et XXIV b.
8. Pépi 1. 341-342; Mirinri I", 1. 642.
9. Comparer : § W \ \ ffl « Les Mosou-Hor frappent ton ennemi. » Téti, 1, 281.