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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 1-2
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Beauvisage, Georges E... Ch...: Recherches sur quelques bois pharaoniques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0087

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RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES

7'.)

fiers; b) un fragment primitivement étiqueté « Black Ebony — West Coast
Africa — Diospyros melanoxylon », et attribué avec cloute, plus tard, je ne sais
par qui, au Melanoxylon Brauna; c) un fragment du bois d'Ébène de Ceylan ;
ces deux derniers fragments appartiennent au droguier de la Faculté de méde-
cine de Lyon (collection César Chantre).

Le Dalbergia melanoxylon montre, entouré d'un aubier blanc, un duramen brun
noir légèrement rougeâtre, un peu plus clair par places. Le soi-disant Mela-
noxylon Brauna (?) dépourvu d'aubier est d'un brun foncé assez analogue, plutôt
un peu plus rougeâtre. L'Ébône de Ceylan seule est d'un noir franc, d'un noir
d'encre gallo-ferrique, tirant plutôt sur le vert que sur le rouge.

Cette différence d'aspect ne correspond nullement â celle que Dioscoridc
signale entre l'Ebène d'Éthiopie et l'Ébène de l'Inde.

Les deux échantillons considérés, « Emblème Ta » et « Manche de Miroir »
ressemblent plutôt par leur couleur aux deux premiers types qu'au troisième.

En dehors de l'aspect superficiel, les constatations faites sur ces divers échan-
tillons ont été cle deux sortes : aux observations micrographiques j'ai voulu joindre
l'expérimentation chimique., et j'en ai tiré des résultats tellement frappants que
je crois intéressant de les relater ici.

OBSERVATIONS MICROGRAPHIQUES

Emblème Ta, Manche de Miroir

et Dalbergia melanoxylon

Coupes transversales à structure moyennement radiée. Rayons médullaires
unisériés et formés de cellules allongées radialement, 4 fois plus longues que larges.
Fibres très inégales et très irrégulières, nullement alignées, ni radialement, ni tan-
gentiellement, à paroi épaisse, à lumière assez large, arrondie, irrégulière, en bandes
radiales d'ordinaire assez larges, comprenant souvent 8-10 fibres entre deux rayons
médullaires. Vaisseaux à parois assez épaisses, variqueuses, inégaux, en petits
groupes irréguliers,, 1-2- sériés, occupant tout l'intervalle entre deux rayons médul-
laires. Cellules ligneuses souvent écrasées et peu distinctes, remplies d'une matière
brun foncé, ou contenant un gros cristal, disposées en rangées tangentielles unisé-
riées serpentant irrégulièrement entre les fibres, ou contiguès aux groupes vasculaires.

Coupes tangentielles : Fibres épaisses; Rayons médullaires très nombreux, étroits
et bas (hauts de 10-12 cellules au plus, unisériés, parfois dédoublés et bisériés en leur
milieu, à cellules elliptiques. Cellules ligneuses souvent plus hautes, fortement ponc-
tuées, parfois cristallogènes subisodiamétriques, rectangulaires ou carrées, en files
ressemblant aux rayons médullaires. Vaisseaux à ponctuations aréolées peu serrées.

Coupes radiales: Rayons médullaires muriformes à cellules fines très régulières,
sur lesquelles tranchent nettement les files de cellules cristallogènes.

Tous les éléments, cellules du bois ou des rayons médullaires, fibres et même
 
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