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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 25.1903

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Nr. 3-4
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Martin, François: Mélanges assyriologiques, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12430#0242

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226

MÉLANGES ASSYRIOLOGIQUES

montagnes d'un accès difficile : hu-la a-na me-ti-iq narkabâti-ià u um-ma-na-ti-ia
lu-ti-ib, « je fis, dit-il, un chemin bon pour le passage de mes chars et de mes troupes » .

b) Ashurnas., II, 96 : ina alâni sa sî-di hu-li-a sa libbi èadû Kas-ia-ri alpê at-
ta-har, etc., « dans Jes villes qui (se trouvaient) le long de mon chemin, dans le massif
du Kasiari, je reçus des bœufs », etc. Cf. ibid., III, 102.

c) Ashurnas., III, 33-34 : ina elippê sa e-pu-su-ni elippê sa masak tah-si-e sa ina
hu-li is-tu 20 i-du-la-a-ni ina Ha-ri-di nâru Pu-rat-tu lu e-te-bir. « sur les bateaux
qu'ils avaient faits, bateaux en peau de mouton, qui, sur le chemin, au moyen de
20 (hommes) avançaient, à Haridi je passai l'Euphrate ». Il s'agit probablement de
bateaux que des hommes pouvaient porter ou traîner sur la terre ferme dans les
passages difficiles.

II. îlkd ■= travail, corvée. — Dans IV Harper (n° 406), 83-1-18, 14, recto, h 9, 10,
pour provenir toute équivoque, le scribe lui-même a transcrit pa-an devant il-ki par
pa-ar-si, On lit, en effet, 1. 9, pa-an il-ki et, au-dessous de pa-an, mais en plus petits
caractères, pa-ar-si :

io tt <T—TT<T -El!

Ce procédé est familier à ce scribe, comme nous bavons vu pour hulu, supra. Dans
cette locution, nous avons donc en réalité parsi ilki (GARSA = parsu, Brûnnow,
n° 5644), et non pa-an ilki. Voilà pourquoi sans doute le scribe de K. 525, recto, 1. 18
(Harper, n° 252), cité par Delitzsch, AHW., p. 70, a, emploie le signe ^{*— pour
pànu, immédiatement après avoir employé pa-an (GARSA) devant il-ki :

Cette différence d'écriture est un avertissement pour le lecteur. Le scribe se serait
servi des mêmes signes s'il avait voulu lui faire lire le même mot dans les deux cas :
il faut donc transcrire : istu palsi il-ki istu pân sâbê (pl.) sarrati (te) ihliqàni, et non
istu pân il-ki, etc.

Les sens d'à ordre », de « domination », proposés par Delitzsch, AHW., p. 70, pour
ilku, ne paraissent donc pas admissibles ici, puisque le mot parsu qui régit ilku signifie
lui-même « ordre ». Il en est de même clans le passage du n° 406 où le scribe dit au roi :
pa-ar-si il-ki ina arhi an-ni-e ta-ba ta-ba qa-ri-tû a-na e-pa-se, « l'ordre de Tordre »
ou « l'ordre de la domination est bon dans ce mois » n'aurait aucun sens. La difficulté
est encore la même pour le n° 252 (K. 525) et pour l'a lettre des anciens de Kakzi
(n° 346, Bu. 89-4-26, 9, verso, 3). Elle est plus grande encore pour celle de Bêl-upaq,
K. 1239 (Harper, n° 219), qui annonce à son père qu'il prie pour lui et qu'il a fondé
pour son père un ilku en l'honneur de l'ê/.ida, 1. 6-9 : il-ku a-na Ê-si-da a-na eli
abi-ia kun-na-ak. A ses yeux, il-ku est évidemment un synonyme de satukku, un
 
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