conj
des
par
ver
et I
cm
cd
cm
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE 169
m
cm
~=Pour mieux faire comprendre la série de phénomènes que je reconnais, je
cvj =3ai par examiner divers groupes de consonnes qui se rencontrent au début
cm
cm
cm
cm'
=jt que je qualifierai d'artificiels, parce qu'ils résultent de la juxtaposition de
=Ë=ou de préfixes grammaticaux et de mots indépendants : je prendrai successi-
= groupes qui contiennent l'article pluriel ne les, la particule de relation n de,
=§3 P- foire qui sert à former tant de verbes.
==ile pluriel ne dérive de l'égyptien antique Tjk H *nai, par diphtongaison de
a e HËpuis résolution de la diphtongue ai sur je-e, ainsi que j'ai eu l'occasion de
le dr-i E= réfixé aux substantifs, il s'écrit en thébain, soit ne sous sa forme pleine,
==FTTpo^HTHc, neg&Hire, ne<MOjme, ne^ooT, soit n sous sa forme abrégée, nujHpe,
nmt çjj =Eî alors il s'assimile à certaines lettres telles que xx, n, &, p, a, AAnH-ye pour
nnfl =^:eAoc pour nAxeÀoc, Mppe pour n&ppe, ppcojme pour npwjme, aa^oe pour nA^oc5.
Tou co-^grammairiens admettent pour la combinaison formée par la forme n cle l'ar-
ticlj —[consonne du mot suivant une prononciation en+x, enrôme ou errôme pour
npJ^^=)xie, enshêre pour ntyHpe, et l'on inarque la présence de cette voyelle initiale
pair it mené au-dessus de n, ou de ses remplaçants npwAxe-ppojjuLe, ïïujHpe, ïïÀ«.oc-
7\\l J£-EE=ainsi de suite. Il ne me paraît pas qu'ici on puisse avoir le moindre doute sur
—-:
la i -=gque la prononciation a suivie entre les deux termes extrêmes que nous en
*Na1-paouîtou est devenu *NEPÊouE-nemnre, avec l'accent
W;
corif-
i
ton =ir pÉ-hh, soit nep^oue; I'e atone de ne est tombé de la prononciation et a
don*- =EE;roupe npéoue, puis, comme ce groupe était dénonciation pénible, un e pro-
thé ^ ^3est développé en tête du groupe, et l'on a dit enpeoue, empÉoue, eppéoue.
Ce *~ =îme phénomène qui de spatha a tiré en français spede, spêe, puis espée, épée.
Toi EErroupes de consonnes ainsi formés avaient clone, au début, une voyelle entre
la { EEEe consonne et la seconde, mais une voyelle atone : cette voyelle s'étant effacée
par r— EEEdité de l'émission, il a fallu, pour la commodité de la parole, en rétablir une
aul =?.ement atone, qui s'est placée en premier son, à l'attaque du mot.
o ==!rticule cle relation n subit les mêmes transformations que l'article pluriel :
coi _E=jlui-ci, elle s'assimile aux lettres ju., n, h, p, A, et comme celui-ci, elle prend
à 1 <y> z=) une voyelle prothétique qui aide à la prononcer, um ppo>«.e ou «m îïpioAie,
nij ^z|b:-nim enrôme, n^llg^a iûumoTTe, phemhal empnoute. Il y a donc des chances
oo ZZjla marche du phénomène ait été la même, et, en effet, la particle de
à l'époque
pOL
l'éj ~=== antique avait une voyelle finale qui était exprimée par ( ou ( (
de^~==jnides. et elle s'écrivait au singulier masculin, tantôt tantôt n ou
mcé *ni ou *nai. Cette forme vocalisée devait se rencontrer encore dans la
AAAAAA
xot4co~7Ez=jm ai donné ailleurs les exemples qui en subsistaient à l'état sporadique aux
□
*
M
lo
ten ===!CS et COpteS, MevéfGTQÇ = <rrr> fi *MAINEPHTAH, pxve0u>6-Mave8u) -
~" ^^^>-^",---- n luninm iiimi, ^»w.»<»vWu - ~---~ q / V.
/www o A n i\ -j\ ^ ri q t aww. oW
ÔTH, fiemni M. nenme T., feiTUm = M V\ *Ba!NIPE-BenIPE ,
-U de Travaux, t. XVII, p. 54-55, § VII de ces études.
CO f, Koptische Grammatik, p. 41, § 67, et p. 108, § 228; cf. Steindorff, Koptische Grammatik
eil, xxv. — nouv. ser., ix.
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A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE 169
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~=Pour mieux faire comprendre la série de phénomènes que je reconnais, je
cvj =3ai par examiner divers groupes de consonnes qui se rencontrent au début
cm
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=jt que je qualifierai d'artificiels, parce qu'ils résultent de la juxtaposition de
=Ë=ou de préfixes grammaticaux et de mots indépendants : je prendrai successi-
= groupes qui contiennent l'article pluriel ne les, la particule de relation n de,
=§3 P- foire qui sert à former tant de verbes.
==ile pluriel ne dérive de l'égyptien antique Tjk H *nai, par diphtongaison de
a e HËpuis résolution de la diphtongue ai sur je-e, ainsi que j'ai eu l'occasion de
le dr-i E= réfixé aux substantifs, il s'écrit en thébain, soit ne sous sa forme pleine,
==FTTpo^HTHc, neg&Hire, ne<MOjme, ne^ooT, soit n sous sa forme abrégée, nujHpe,
nmt çjj =Eî alors il s'assimile à certaines lettres telles que xx, n, &, p, a, AAnH-ye pour
nnfl =^:eAoc pour nAxeÀoc, Mppe pour n&ppe, ppcojme pour npwjme, aa^oe pour nA^oc5.
Tou co-^grammairiens admettent pour la combinaison formée par la forme n cle l'ar-
ticlj —[consonne du mot suivant une prononciation en+x, enrôme ou errôme pour
npJ^^=)xie, enshêre pour ntyHpe, et l'on inarque la présence de cette voyelle initiale
pair it mené au-dessus de n, ou de ses remplaçants npwAxe-ppojjuLe, ïïujHpe, ïïÀ«.oc-
7\\l J£-EE=ainsi de suite. Il ne me paraît pas qu'ici on puisse avoir le moindre doute sur
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*Na1-paouîtou est devenu *NEPÊouE-nemnre, avec l'accent
W;
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don*- =EE;roupe npéoue, puis, comme ce groupe était dénonciation pénible, un e pro-
thé ^ ^3est développé en tête du groupe, et l'on a dit enpeoue, empÉoue, eppéoue.
Ce *~ =îme phénomène qui de spatha a tiré en français spede, spêe, puis espée, épée.
Toi EErroupes de consonnes ainsi formés avaient clone, au début, une voyelle entre
la { EEEe consonne et la seconde, mais une voyelle atone : cette voyelle s'étant effacée
par r— EEEdité de l'émission, il a fallu, pour la commodité de la parole, en rétablir une
aul =?.ement atone, qui s'est placée en premier son, à l'attaque du mot.
o ==!rticule cle relation n subit les mêmes transformations que l'article pluriel :
coi _E=jlui-ci, elle s'assimile aux lettres ju., n, h, p, A, et comme celui-ci, elle prend
à 1 <y> z=) une voyelle prothétique qui aide à la prononcer, um ppo>«.e ou «m îïpioAie,
nij ^z|b:-nim enrôme, n^llg^a iûumoTTe, phemhal empnoute. Il y a donc des chances
oo ZZjla marche du phénomène ait été la même, et, en effet, la particle de
à l'époque
pOL
l'éj ~=== antique avait une voyelle finale qui était exprimée par ( ou ( (
de^~==jnides. et elle s'écrivait au singulier masculin, tantôt tantôt n ou
mcé *ni ou *nai. Cette forme vocalisée devait se rencontrer encore dans la
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ÔTH, fiemni M. nenme T., feiTUm = M V\ *Ba!NIPE-BenIPE ,
-U de Travaux, t. XVII, p. 54-55, § VII de ces études.
CO f, Koptische Grammatik, p. 41, § 67, et p. 108, § 228; cf. Steindorff, Koptische Grammatik
eil, xxv. — nouv. ser., ix.