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Assur ah iddin, fils de la reine Niqa1 (alias, Assur etillu mukîn aplu, III R. 16,
n' 3);
Assur sum usabsi ;
Assur iliya balatsu.
Il semble que, par affectation religieuse, tous les noms des fils de Sennachérib in-
cluent celui du dieu Aèsur! De là, probablement, dans VAdrammelek biblique la pré-
sence dissimulée de Assur plutôt que de Adar.
LXX. La prétendue inscription de Sogdianus. — Je rapporte cette année (1903)
de Mossoul l'estampage du texte achéménide que j'ai publié dans ce Recueil, t. XXIII,
p. 91, et en donne cette fois la reproduction. Après avoir constaté l'exactitude de mon
fac-similé (1897) avec l'original joint ci-contre, je dirai un mot du roi Sogdianus que
M. Oppert y pense rencontrer (voir Comptes rendus de r Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, mai-juin 1901, et Zeitschrift fur Assyriologie, t. XVI, p. 1 et suiv.). 11
va sans dire que je ne puis me ranger à cette opinion.
En effet, le cliché achéménide porte en général : Anaku Y x sarru | Ahamanissi .
Or, notre texte a manifestement la leçon correcte sarru | Ahamanissi'. D'autre
part, il est plus que vraisemblable que ku | en tête de l'inscription est pour anaku |. Il
ne resterait que ku-da ("?"?) pour faire Sukudaniya, et dans le cas où ku J serait le signe
su, comme le veut M. Oppert, il résulterait Su(^)-ku-da{^l), le signe da étant encore
plus douteux que les deux précédents.
Pour obtenir ni-ya de Sukudaniya, le mot sarru J est résolument sacrifié. Cepen-
1. Revenons un moment à Nagi'a, femme du paiais de , dont j'ai publié le texte, Rcc, t. XX,
Notes..., a° XXXVIII, 8. — Meissner (Miti. Vordera*. Geséllsch., S, 1. 13) voudrait compléter en a[l>':
irba] ou S in ahê crba, et faire de notre Naqi'a l'épouse de ce roi. Or, après >—, il n'y a rien; il faut donc
maintenir Sin idinnam. Pour ce texte, l'objet lui-même m'avait été adressé. Des textes minuscules [Rr.c,
t. XX, Notes..., XL, et t. XIX, Notes..., XXIV), je n'ai eu pour le déchiffrement que des estampages, et on
m'avait laissé ignorer que le corso de XL me manquait.
Assur ah iddin, fils de la reine Niqa1 (alias, Assur etillu mukîn aplu, III R. 16,
n' 3);
Assur sum usabsi ;
Assur iliya balatsu.
Il semble que, par affectation religieuse, tous les noms des fils de Sennachérib in-
cluent celui du dieu Aèsur! De là, probablement, dans VAdrammelek biblique la pré-
sence dissimulée de Assur plutôt que de Adar.
LXX. La prétendue inscription de Sogdianus. — Je rapporte cette année (1903)
de Mossoul l'estampage du texte achéménide que j'ai publié dans ce Recueil, t. XXIII,
p. 91, et en donne cette fois la reproduction. Après avoir constaté l'exactitude de mon
fac-similé (1897) avec l'original joint ci-contre, je dirai un mot du roi Sogdianus que
M. Oppert y pense rencontrer (voir Comptes rendus de r Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, mai-juin 1901, et Zeitschrift fur Assyriologie, t. XVI, p. 1 et suiv.). 11
va sans dire que je ne puis me ranger à cette opinion.
En effet, le cliché achéménide porte en général : Anaku Y x sarru | Ahamanissi .
Or, notre texte a manifestement la leçon correcte sarru | Ahamanissi'. D'autre
part, il est plus que vraisemblable que ku | en tête de l'inscription est pour anaku |. Il
ne resterait que ku-da ("?"?) pour faire Sukudaniya, et dans le cas où ku J serait le signe
su, comme le veut M. Oppert, il résulterait Su(^)-ku-da{^l), le signe da étant encore
plus douteux que les deux précédents.
Pour obtenir ni-ya de Sukudaniya, le mot sarru J est résolument sacrifié. Cepen-
1. Revenons un moment à Nagi'a, femme du paiais de , dont j'ai publié le texte, Rcc, t. XX,
Notes..., a° XXXVIII, 8. — Meissner (Miti. Vordera*. Geséllsch., S, 1. 13) voudrait compléter en a[l>':
irba] ou S in ahê crba, et faire de notre Naqi'a l'épouse de ce roi. Or, après >—, il n'y a rien; il faut donc
maintenir Sin idinnam. Pour ce texte, l'objet lui-même m'avait été adressé. Des textes minuscules [Rr.c,
t. XX, Notes..., XL, et t. XIX, Notes..., XXIV), je n'ai eu pour le déchiffrement que des estampages, et on
m'avait laissé ignorer que le corso de XL me manquait.