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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 31.1909

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Nr. 1-2
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Lacau, Pierre: Notes de phonétique et d'étymologie égyptiennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.12678#0099

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NOTES DE PHONÉTIQUE ET D'ÉTYMOLOGIE ÉGYPTIENNES



«poissons». Cf. von Bissing, Gem-ni-kai, p. 26, sous l'ortho-

graphe

7° Quelle est la vocalisation de -~£T| ? ? i i i dans des exemples comme ceux-ci :

égyptien, I, p. 19); ■— vlT) ? ?.....^DV\^L i i i ^ 1, Sarcophage du Caire 28111;

— .....n0^^' ' '<JLP' Chassinat> Gauthier, El-Qattah, p. 33?

Le pronom 1 montre que -^P| r ^ ? i i i est un féminin singulier. En face, nous avons la
formule ordinaire avec le même mot au pluriel, -^j ^ <=~=> ^ D j\ (|

^ Ia^wn, Lepsius, Denkm., 81.

Enfin, il faudra examiner toute la série des mots collectifs et neutres, formés sur
des racines bilitères ou à troisième radicale, ^ et (j : quelques-uns d'entre eux ne
peuvent-ils pas avoir le vocalisme en h final? Par exemple, les noms de métiers et de

■V^\-^ q g\ aaaaaa q c\ aaaaaa q f\ Ci q \

classes : <_>" ^$1} 1 1 1 ' §J^J 1 1 1 ' <==>^Qj^Iïl 1 ' 1 ' { i j3? 1 1 1 ' etc"' ~~ ou

i\ h " il _£f \i i i i /www

I I I III'

bien les noms de qualités et de défauts (des neutres) :

À^hi' ^M^*1 ■ etc-etc-

Il est clair que, pour un très grand nombre de ces exemples, le vocalisme réel ne
nous étant traduit en aucune manière par l'écriture, nous ne pouvons nous prononcer.
L'histoire graphique de chaque mot et l'examen des variantes de toutes les époques
pourront seuls nous éclairer. Rien ne nous permet de croire que le sens collectif fût
attaché exclusivement à cette forme en h. Il est même tout à fait probable que la ter-
minaison ( ^ ( identique dans tous les collectifs doit couvrir plusieurs vocalismes diffé-
rents2. Nous devons éviter de nous laisser égarer ici par une analogie trompeuse. Nous
avons une tendance naturelle à ramener tous les mots égyptiens au petit nombre de
types que le copte nous a conservés. Or, tout montre, au contraire, que la langue an-
cienne a dû être caractérisée par une richesse de vocalisme et une abondance de formes
dont le copte ne nous donne qu'une très faible idée.

Constatons seulement que le féminin en h, qui sert de collectif en copte, a joué le
même rôle en égyptien et qu'il représente une des vocalisations possibles dans les
mots collectifs de la langue ancienne.

Le Caire, Novembre 1908.

1. Ecrit

I I I dans Fap. Saint-Pétersbourg 1105, /Eg. Zeit., t. XLIII, p. 4. Le mot est féminin

singulier, comme le montrent les verbes dans ce passage. Mais le ne fait-il pas partie de la racine? Le

f\ Pi *—* /WWW rt f\ i\

suffixe h semble s'écrire (j^ dans ce même manuscrit. Cf. ">—^ *

2. Par exemple, *.ge = 1 1 1 i Sethe, A£g. Zeit., t. XLI, p. 143. — Dans les participes passifs

(voir p. 83), le vocalisme est autre également. Dans les substantifs qui présentent, comme les participes,

o S.S. ^ cirara q

un redoublement de la troisième radicale,

* I I I ' _|^_§r^ Ml' '

' ' > 0 I k\ k\ ' la vove'le accentuée n'était-elle pas placée entre les deux consonnes

i u) a 0 l Jîe^ ooo ah" a r\ n <=>

répétées? Cf., cependant, l'orthographe | Ji^jî^^ ^ l'I, Licre des Morts, Budgë, p. 458,1. 11 et 23.

I
 
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